Fongauffier-sur-Nauze

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Que la lumière soit...

 

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Toutes les personnes qui s'intéressent à la vie culturelle et historique locale savent bien que Noëlle Grimbert est une érudite naturelle qui évolue dans l'histoire aussi facilement  que les résidents de la cité d'Anaïs Monribot vaquent sur la place d'Armes lors du marché hebdomadaire.

 

Samedi, Noëlle a voulu faire un petit retour en arrière sur un thème, hors des sentiers battus,  "Les cabinets de lecture au XVIIIème siècle". La conférencière, en fait, s'étala un peu plus puisqu'elle partit de Gutenberg, l'imprimeur allemand dont l'invention des caractères métalliques mobiles a été déterminante dans la diffusion des textes et du savoir, pour faire une toute petite immersion à l'époque de l'extinction de la descendance des Rondonneau vers les années 30 du XXème siècle.

Pour jeter un coup d'œil historique et culturel sur cette période des "Cabinets de lecture", il faut maîtriser un sujet que seuls quelques érudits possèdent. C'est pourtant un axe culturel qu'il est fort regrettable de considérer comme mineur tant sa pertinence pour l'évolution du savoir paraît incontournable.

La conférence de Noëlle s'est essentiellement construite sur la vie, riche en bouleversements, immanente à la "fertilité" des strates successives de ce XVIIIème siècle qui connut l'effondrement de la monarchie de droit divin, la grande Révolution française, la Première République, le Directoire et, après la haute trahison de l'Homme du 18 Brumaire qui impulsa son coup d'état, le Consulat.

 

Le personnage clé de sa conférence fut Louis Rondonneau, fils unique d'une famille de St Jean-de-Bray, localité de l'Orléannais, qui de sa naissance, le 5 août 1759, à son décès, le 10 août 1834, à Monceau, village francillien aujourd'hui enserré dans l'enceinte de Paris, s'illustra dans bien des domaines. Citons l'imprimerie, le classement des archives, le Contrôle général des finances lors du clivage de 1789 à 1790, et surtout le "Dépôt des lois", en association avec Étienne-Alexandre Anisson-Duperron le directeur de l'Imprimerie nationale. Rondonneau, parfois, a eu quelque mal à faire avancer ses concepts car il avait à promouvoir des "chantiers" d'essence privée dans un domaine d'état. L'histoire, peut-être, se répéterait-elle !

 

La conférence de Noëlle, certes, fut captivante. L'oratrice ne négligea aucun détail et sa fibre patrimoniale mit en avant bien des apartés sur les lieux de parcours de Louis Rondonneau.

 

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Le public, dont un noyau de solides érudits émit diverses remarques, fut impressionné par le talent de la conférencière. 

 

 

Photos Pierre Fabre.  

 

 



25/04/2016
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