Fongauffier-sur-Nauze

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Samedi 10 décembre, à 15 h, Gilles Heyraud va raconter "La bataille de la Somme".

 

PAYS de BELVÈS


 

Samedi, à 15 heures, dans la salle d'honneur de la mairie, Gilles Heyraud va revenir sur la Bataille de la Somme.

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La chair à canon, tout au long de l'histoire, a été sollicitée un peu partout.  En 1916, année terrible qui laissait aussi insensibles Guillaume II que ses "vis-à-vis" de France, "on" n'avait pas assez du carnage de Verdun... il  fallait en ouvrir un autre. Les canons de Verdun qui ont martyrisé les terres de l'ancien évêché de Lorraine, devaient faire écho à ceux qui allaient labourer la Picardie. Ainsi, les écoliers allaient apprendre les toponymes d'Albert, Bapaume et Péronne, allant jusqu'à y associer, par confusion, Pont-Noyelles, village proche de Corbie qui, hélas, a connu de tragiques batailles. Elles étaient bien antérieures à la Guerre de 14. C'était pour la première, lors du siège d'Amiens, le 29 août 1597, une dualité d'Henri IV avec les Espagnols ou, plus récemment, pour la seconde, lors d'une des batailles de la guerre franco-prussienne de 1870, la bataille de l'Hallue des 23 et 

 

 

Joffre et Foch qui, eux, sont morts bien loin de théâtres d'opération, détiennent le bien triste record d'avoir, concuramment à Guillaume II et à ses zélés vassaux, envoyé de vie à trépas,  tant de milliers d'humbles conscrits plébéiens.

Les autorités du pays ont cru devoir "sacraliser" les maréchaux Joffre et  Foch. Espérons que dans l'esprit des décideurs, on y ait associé, pour une infinitésimale partie, le souvenir de ces centaines de milliers de poilus qui ont connu la souffrance physique et morale et la mort, en dehors des limites de l'horreur.

 

Le  à h, Joffre aurait prononcé ces derniers mots : « J'ai beaucoup aimé ma femme » et « je n'ai jamais fait de mal à personne », puis il s'éteignit, à h 23, à 78 ans, à la clinique des frères de Saint-Jean-de-Dieu,au 19 rue Oudinot, dans le VIIe arrondissement de Paris

Le  à 5 h 45, dans sa résidence de l'hôtel de Noirmoutier, alors que le Maréchal Foch se repose dans son fauteuil, sa fille, Mme Becourt, et l'interne Falaise lui rappellent qu'il est temps de regagner le lit. Le maréchal, le 20 mars 1929, aurait lancé son interjection favorite « Allons-y » (interjection caractéristique de son langage fier et énergique qui l'a rendu fameux dans les états-majors), avant de se lever et de s'écrouler. Il meurt sans agonie d'une foudroyante syncope cardiaque.

[Source Wikipédia]

 

 

Description de cette image, également commentée ci-après

 

 

Le char d'assaut : une redoutable et terrible invention du "génie" militaire lors de la Guerre de 14.

 

Image John Warwick Brooke — This is photograph Q 5574 from the collections of the Imperial War Museums., Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=17889060

https://fr.wikipedia.org



08/12/2016
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