Fongauffier-sur-Nauze

Fongauffier-sur-Nauze

Ces curieux cercles qui intriguent Anne Leygue.

 

 

Anne Leygue est un jeune professeur des écoles, meyralaise pour sa mission pédagogique, limousine par sa naissance et monplaisano-sagelacoise par ses racines paternelles.

Autour de son foyer de Rouchy où, grâce à elle, la quatrième génération de Leygue souligne son attachement à ce flanc collinaire du Val de Nauze, Anne recherche  ce qui peut justifier ces ronds sur le sol de la parcelle qui borde sa demeure.

 

Anne se prend à rêver. Elle a trouvé dans cette prairie qui, jusqu'aux années 60, était un superbe bosquet, où les cèpes poussaient à merveille, quand les conditions le permettaient, de mai à novembre, des ronds qui l'intriguent. Ces ronds, figures méthodiques quasi-parfaites, semblent correspondre à un alignement. De là à rêver qu'à une très lointaine époque il y avait là un habitat humain pourquoi pas !  D'autant plus qu'Anne a localisé dans cet ancien bosquet moult traces de silex ; mais là il n'y a peut-être pas une originalité extraordinaire car on trouve des silex un peu partout dans notre vieux socle hercynien.

 

 

Ces traces rondes, au sol, peu visibles à l'automne mais bien nettes au printemps, intriguent Anne. Jacques, dit Raymond, son père, pense qu'il s'agirait, plûtot, d'ultimes traces de brûlis ; après l'éradiquation des chênes qui occupaient la parcelle devenue une pâture. Quarante ans après cela paraît, tout de même, surprenant. 

 

Le proche village de Fongauffier serait habité, au moins, depuis le Néolithique alors l'imagination et le rêve d'Anne surprennent, peut-être, des traces de nos très lointains ancêtres. 

 

 

  

 

Anne, au pas gymnastique, progresse de l'un à l'autre de ces curieux ronds. 

 

Texte et photos Pierre Fabre.  

 

 


 

Bernard Malhache propose l'article de "Sciences & Vie" de novembre, ci-dessous, en commentaire.

 

 

 


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30/12/2011
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