Fongauffier-sur-Nauze

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Chantal Léothier l'âme du dédale belvésois.

 

 

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Chantal Léothier n'est pas une Belvésoise tout à fait comme les autres.

 

Elle vit à Belvès depuis une trentaine d'années. C'est dire qu'il y a prescription pour objecter "elle n'est pas d'ici". Ce poncif, souvent stupide, irrite naturellement celles et ceux qui s'investissent dans un domaine ou dans un autre pour la vie locale, qu'elle soit culturelle ou "philosophique".

 

 

 

Chantal qui, par son activité professionnelle, a eu [et a]  l'occasion de rencontrer bien des personnes du monde artistique, partage, avec son époux, une passion pour Belvès. Elle l'a démontré en faisant vivre la dernière félibrée et, au quotidien, en accompagnant la vie culturelle locale.

Chantal traîne comme un boulet la désignation d'épouse du maire. Certes, elle est bien la première dame de Belvès, mais ses qualités intrinsèques n'ont pas attendu mars 2014 pour être découvertes. Il est toujours désobligeant de situer un personnage par épouse, ou fille, de quand ces personnes se donnent pour une activité.

 

Chantal a bien voulu répondre à quatre questions posées par ce blog et nous l'en remercions.

 

 

Pierre Fabre.

 

 

 

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Statuette en bronze représentant Dédale IIIe siècle av. J.-C., Plaos, République de Macédoine.

 

« DEDAL ZA JASNA (Small) » par Petre Stojkovski-

 http://media.a1.com.mk/media/golemi/otkritie-dedal.jpg.

Sous licence FAL via Wikimedia Commons - https://commons.wikimedia.org/wiki/File:

DEDAL_ZA_JASNA_(Small).JPG#/media/File:DEDAL_ZA_JASNA_(Small).JPG

 

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Pour le commun des mortels -et pour le modeste assembleur de ce blog-  un dédale est en quelque sorte un labyrinthe, un lieu où l'on peut s'égarer. Connaissant ton immense culture, il parait permis de penser que le choix de ce substantif doit, plutôt, fouiller les niches de la Grèce antique, en général, et les finesses de la maison royale d'Athènes, en particulier. Le castrum belvésois, certes imparfaitement connu, est-il, à tes yeux, un merveilleux labyrinthe ?

 

 

 

Dédale est un personnage de la mythologie grecque connu pour être un inventeur, un sculpteur, un architecte un génie esthétique.

Cette définition convient d’autant plus à notre association Dédale, que notre nouvelle assemblée rassemble un peu tous ces personnages à la fois : sculpteur, architecte, graphiste, historien, docteur en histoire de l’art, mais aussi passionnés d’art contemporain, tout simplement.

 

 

 

Sortons de la métaphore et, plus prosaïquement, filons vers le réel. Belvès semble passionner un tout petit jardin d'érudits mais la population locale n'émet pas de signaux très forts pour s'intéresser à son patrimoine. Penses-tu pouvoir, avec Dédale, apostropher les autochtones qui s'intéressent plutôt à des thèmes autres que culturels ?

 

 

 

Le but de l’association est de fédérer un maximun d’énergie créative autour de ce que l’on peut appeler le Land Art: tendance contemporaine utilisant les matériaux de la nature, d’où l’idée de réunir l’art  nouveau à notre terroir, à ce qui fait notre spécificité, notre patrimoine.

Nous aimerions que les artistes soient inspirés par notre projet et que, découvrant sur place les lieux prestigieux du village mais surtout des immeubles abandonnés, une porte dérobée, un mur en décrépitude sentent l’inspiration les gagner.

Le Land Art permet cette ouverture d’esprit toujours dans le respect de l’environnement.

Nous espérons que cette démarche artistique nous permette d’amener les initiés à visiter Belvès autrement, à le voir sous un autre jour.

Nous souhaitons aussi vivement que la population se prenne au jeu sous une forme ou sous une autre, que nous ne tarderons pas à définir avec elle.

Bien entendu, il n’est absolument pas question de faire fi du passé.

D’ailleurs, nous aurons à collaborer avec les bâtiments de France et avec l’agence culturelle de Périgueux que nous rencontrons ce vendredi afin de définir le trait d’union possible entre les richesses historiques et le contemporain.

 

 

 

 

Dédale sera probablement une clé décisive de cette cité musée permanent qui se profile. N'est ce pas un peu ringard de se focaliser sur le passé alors que c'est l'avenir qui s'ouvre devant nous ?

 

 

 

 

Dédale souhaite faire de Belvès le premier village musée à ciel ouvert.

Nous espérons attirer un tourisme intéressé par l’art, et ce toute l’année, et ainsi relancer une économie pour le moins frileuse.

 

 

 

Belvès dispose d'immeubles inutilisés ou imparfaitement occupés. Vers quel point précis Dédale pourrait s'enraciner ?

 

 

 

Il paraît bien difficile de répondre. Les clés sont loin d'être détenues par Dédale. La mairie pose ses jalons et il faudra voir plus tard, avec toutes les autres associations, ce qu'il sera possible de faire.

 

 



15/01/2016
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