Fongauffier-sur-Nauze

Fongauffier-sur-Nauze

Entre Nauze et Bessède s'approche, peut-être, de la Dordogne.

Pamphlet ou torchon, en tout état de cause plus que vivement déconseillé aux lectrices et lecteurs qui pensent que les décideurs des hautes sphères et les postulants pour l'Élysée, des présumés présidentiables, portés par les médias et les immenses fortunes qu'ils emploient pour leurs seules images, ont, derrière la tête, autre chose que leur ambition personnelle.

 

 P.F

 

 

 

 

 

Le grand ménage est reporté…

aux calendes grecques.

 

Le propre de nos décideurs politiques, surtout de ceux qui sont ambitieux, veuillez excuser l'énorme pléonasme, est de laisser une loi.

J-Pierre Chevènement  pensait, semble-t-il, qu'il y avait dans notre pays,  ingouvernable comme chacun le sait, un toilettage à réaliser pour élaguer toutes les strates de notre architecture politique qui sclérosent notre pays ; souvent en dualité de pouvoirs. Imaginez tous les relais qui existent entre la commune de Salles-de-Belvès, la plus modeste de notre canton, et les structures européennes.

 

Pensez à l'enthousiasme des élus. Ces derniers savent cultiver avec zèle et à la perfection leurs ego, en se faisant violence pour maîtriser leur modestie, mais ils savent mal envisager, une retraite à la Cincinnatus. La perte du cercle de leurs courtisans les chagrinerait avec, à la clé, la minoration des indemnités alimentées par les contribuables, pour aller s'extasier dans leurs jardins. La pousse de leurs légumes, les  traumatiserait car ceux-ci, aussi nécessaires et utiles qu'ils soient, ne savent flagorner à l'envi ceux qui les regardent !

 

Jetons un petit regard sur les communautés de communes. Chacune représente, individuellement, une infime goutte d'eau à coté des fastueuses dépenses élyséennes... que l'on est bien loin de voir se stabiliser. Le problème arithmétique c'est que s'il n'y a, heureusement, qu'un seul gouffre élyséen, certes il paraît abyssal, il y a plus de deux mille communautés de communes. Tout le monde sait que les petits ruisseaux font les grandes rivières.

 

 

On a donc mis, il y a plus de dix ans, en place les communautés de communes, mais en ayant pris soin de s'assurer qu'il était impératif, souhaitable et judicieux de retenir les calendes grecques comme seule date admissible pour l'élagage des structures.

 [Nos amis Serge et Michel, présidents d'Entre Nauze et Bessède et de la Vallée de la Dordogne, respectivement maire de Larzac et du Coux, cumulent, certes, mais sont bien loin de certains "empilements"  excessifs classiques de prérogatives.]

 

 Serge Orhand.

Entre Nauze et Bessède

 Michel Rafalovic.

Vallée de la Dordogne.

 

On notera, cependant, que ces nouvelles structures, entretenues, bien sûr, par les contribuables, ont été génératrices d'emploi, de chargés de mission, de directeur de cabinet, de directeur de cabinet adjoint, de surveillants de travaux… Des mauvaises langues, inévitablement calomniatrices, seraient même capables, avec un venin fort toxique, de parler de "planquous".

Dans la même veine on peut déplorer que les décideurs n'aient pas rétabli les conseils d'arrondissement, aussi honorifiques qu'inutiles, symbolisant la gloriole rurale,  en léthargie, depuis 1940. Espérons qu'après mai 2012 on trouvera un décideur capable d'insuffler des conseils de quartiers, avec des aréopages ad hoc, voire de paliers pour les immeubles !

 

L'orignalité des communautés de communes.

 

Il convient, tout d'abord, de rappeler la genèse des  communautés de communes. Il s'agit d'établissements publics de coopération intercommunale, comme leurs noms l'indiquent, français à fiscalité propre, qui prévoient une intégration limitée des communes membres.

Elle sont définies par l'article L5214-1 du Code général des collectivités territoriales, modifié par Loi n°99-586 du 12 juillet 1999 - art. 14.

La communauté de communes est un établissement public de coopération intercommunale regroupant plusieurs communes d'un seul tenant et sans enclave.

Elle a pour objet d'associer des communes au sein d'un espace de solidarité, en vue de l'élaboration d'un projet commun de développement et d'aménagement de l'espace.

La communauté de communes peut être créée pour une durée limitée ; elle constitue la forme la moins intégrée des EPCI à fiscalité propre, et est conçue pour faciliter la gestion locale de l'espace peu urbanisé.

La loi n° 99-586 du 12 juillet 1999 relative au renforcement et à la simplification de la coopération intercommunale constitue une étape supplémentaire dans le développement et l'organisation des Établissements publics de Coopération intercommunale.

Cette loi n'affecte pas la forme associative de coopération intercommunale (de type syndicat) mais modifie profondément l'organisation des structures à fiscalité propre qui repose désormais sur trois types d'EPCI : la communauté de communes, la communauté d'agglomération et la communauté urbaine.


 Le nombre est évolutif, 2406 en 2099, et demeure bien inférieur au nombre de cantons, environ 4000.

On notera que l'espace territorial d'un canton tourne autour de 137,5 km2. Les cantons eux, pour perdurer, auront besoin d'être remis en selle après l'échéance présidentielle. Pour l'heure rien n'est joué. Pour le schéma retenu pour les communautés de commune on ne sait pas s'il sera, lui aussi abrogé, ou abrogeable, après cette échéance.

 

Cela ne serait pas la première fois qu'une promesse ou qu'un engagement ne serait pas tenu.

 

Rappelons simplement, pour mémoire, que la plus vaste commune de l'hexagone, 750 km2, représente, à elle seule, l'équivalence de six cantons moyens. Arles, a priori, ne fonctionne pas si mal ! Chapeau Hervé Schiavetti !

Nos concitoyens, en principe, demeurent attachés à leurs structures, même si celles-ci, sont subtiles, voire aberrantes. Notre hexagone est ponctué de kyrielles d'invraisemblances, au niveau du découpage, qui, souvent, remontent à la nuit des temps. De là à vouloir en changer il y a un pas difficile à franchir. 

Elles sont bien seules, dans la résistance citoyenne, les communautés de communes. Institutions relativement récentes, elles, sont, probablement moins sensibles pour les populations... il existe même beaucoup d'électeurs qui n'ont qu'une idée vague de leur existence ; voire qui les ignorent.   


Le schéma retenu pour notre secteur géographique.

 

 

Dans l'hypothèse où le schéma défini par la CDCI, et  validé par le préfet, depuis lundi 19, ne connaîtrait pas de coup de théâtre abrogatoire, en aval des présidentielles, on devrait voir surgir les nouvelles entités vers 2013/2014.

Sarlat et La Roque, communauté récemment modifiée, demeurerait inchangé. Un regroupement de Carlux-Salignac, avec un glissement de Groléjac, rattaché à Domme, complète cette architecture de l'est du Sarladais. Plus au nord on assiste à l'assemblage de Montignac, Thenon et Terrasson. La vallée de la Vézère, avec ses deux pôles, Montignac et Le Bugue réunira ses deux cités complémentaires.

Les atermoiements n'ont pas manqué du coté de la vieille bastide de Villefranche et, in fine, c'est le schéma Domme-Villefranche qui a prévalu.

Enfin "Entre Nauze et Bessède", la bien mal nommée, eu égard à la R.D de la Nauze qui enchâsse en totalité sept communes sur treize, en quasi-totalité Sagelat et en chevauchement Salles, Larzac et Belvès, se marie avec la vallée de la Dordogne. Ainsi, peut-être,  s'achèvera la vieille rivalité, certes très pacifique mais concurrentielle, de Belvès et de St Cyprien.

 

 

Les ajustements virtuels.

 

Le schéma, a priori, ne devrait connaître que des éventuels ajustements très mineurs à la marge. Une commune qui se trouverait naturellement plus en osmose avec une communauté qu'avec celle où elle a été associée pourrait évoluer. Prenons l'exemple d'Audrix ; cette commune pourrait demander à migrer vers Le Bugue. La R.G de la Dordogne, de St Julien à Veyrignac, pourrait, logiquement, avoir l'idée de préférer les reliefs dommois aux collines du Salignacois.

 

Un point de détail. Pour abriter les bureaux et locaux de ces nouvelles intercommunalités on pourrait imaginer un "Canberra", pour ne pas favoriser un "Sydney" ou un "Melbourne", mais, dans ce cas, il faudrait engager encore et toujours de nouvelles dépenses qui, bien entendu, échoiraient aux contribuables...  ou faire litière des ego mais là, comme le disait si bien Petit Lion, c'est une autre histoire.

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 Newsletters en attente.

 

L'ordre séquentiel est, en fonction de l'actualité, évolutif.

 

 

Et si l'on recréait les veillées !

Daniel Manouvrier sur le terrain.

Les "Gouyats de la Nauze" iront à la Maison de retraite.

C'est J-Luc Aubarbier qui, avec l'épisode dramatique de "Soeur Philomène", donnera la première conférence à la salle des fêtes de Monplaisant.

Monplaisant et Sagelat auront, en 2011, un état civil néant pour les mariages.

Le Colombier un hameau bien antérieur à la Révolution.

Le conciliateur, un personnage mal connu.

Le feuilleton persistant de la réouverture de la voie ferrée de Villeneuve.

La carte communale monplaisanaise avance.

 

 

 


 

 



24/12/2011
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