Fongauffier-sur-Nauze

Fongauffier-sur-Nauze

Le cidre d'antan élaboré avec des pommes monplaisanaises.

 

Cliquez sur les images.

 

 

 

Le vénérable fouloir à raisin va concasser... des pommes.

 

Le vignoble dessimé. Dans notre ruralité profonde du Périgord noir, ou jadis le vignoble était très important, voire florissant, le phylloxéra a décimé les vignes à la charnière des XIXème et XXème siècle. Les nouveaux plants hybrides ont toutefois permis une petite réviviscence qui a donné certains résultats pendant plus d'un demi siècle.

 

Les exploitants agricoles du XXème n'ont cependant pas vraiment été passionnés par la culture de la vigne ; probablement avec raison. La vigne nécessite un travail considérable. Elle requiert du savoir faire, des soins, beaucoup de travail, du matériel et une cave bien équipée avec une tonnellerie coûteuse et nécessiteuse d'entretien. Le rendement obtenu ne peut, en aucun cas, être suffisant pour couvrir les frais. Notre époque impitoyable demande des résultats.

 

La vigne s'est donc pratiquement effacée des paysages de nos campagnes.

 

Le cidre ne s'est jamais imposé. Vers la moitié du XXème, dans notre Val de Nauze, disparaissait, progressivement mais sûrement, l'élaboration du cidre. Le cidre qui se faisait, dans le Périgord noir, depuis des siècles avait trouvé une nouvelle impulsion concomitante au phylloxéra. Nos ancêtres ont cependant toujours donné une préséance à la noblesse du vin par rapport à celle du cidre. Le cidre était plutôt considéré comme un breuvage d'appoint.

 

Dans les années 50, après les vendanges, les Daubige promenaient leurs nostalgiques casse pommes et pressoir et passaient de fermes en fermes afin de préparer le jus de pomme pour le cidre.

 

 

 

Une scène de préparation au concassage des pommes.

 

Les pommiers, eux aussi, ont bien vieilli. Ils étaient plantés, par ci par là, dans les parcelles et n'étaient pratiquement jamais entretenus. Il n'existait pas, à proprement parler, de pommeraies. Beaucoup de pommiers sont morts et n'ont pas été remplacés, d'autres ont été arrachés pour ne pas contrarier les évolutions de matériels agricoles modernes.

 

La potentialité de production du cidre s'est donc, elle aussi, effondrée.

 

Restaurer le cidre d'antan. Pour renouer avec cette production une famille mazeyrollo-monplaisanaise a été cueillir les pommes des arbres épars de leur propriété sur les hauteurs de Branchat.

 

Comme ces exploitants n'avaient ni casse pommes ni pressoir ils ont eu recours au système D et, en transformant les outils vinicoles, ils ont conçu des appareils de fortune… et cela a fort bien fonctionné.

 

La cueillette a permis d'écouler 800 litres d'un excellent jus de pomme. Il attend de devenir le cidre 2011.

 

 

Le système D a parfaitement fonctionné.

 

Il demeure permis de penser que ces rénovateurs n'ont pas pris leurs calculettes pour introduire, en comptabilité analytique, cette joyeuse expérience dans leur bilan. Ils se sont faits plaisir… un point c'est tout.

 

 

Texte et photos Pierre Fabre.

 

 Newsletters en attente.

 

L'ordre séquentiel est, en fonction de l'actualité, évolutif.

 

Il faut signaler les nids de frelons à la mairie.

Le 4 novembre A.G du Comité des fêtes de Monplaisant.

Le 7 novembre : ultime mise au point.

 Péchaud ; un mitage bien nommé.

Les bouilleurs de cru ont disparu.

Ils préparent Noël.

Le jour des défunts approche.

Après un semestre ultra-sec.

L'été de la St Martin ; une bizarerie aléatoire.

 

 



23/10/2011
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