Fongauffier-sur-Nauze

Fongauffier-sur-Nauze

Merle avec son passé devient un site d'avenir.

MERLE

 

 

Cliquez sur les images. 

 

Merle, paisible lieudit aux confins de trois cantons Belvès, pour Cladech, Domme, pour Veyrines et St Cyprien, à quelques hectomètres, pour Allas-les-Mines, depuis 63 ans, a définitivement perdu son activité minière.

 

 

Nous sommes bien en "frimaire". Pascale de Charentenay, Isabelle Petitfils et François Munoz se préparent à accueillir leurs invités.

 

Rares sont les personnes qui ont un souvenir de ce chantier qui, pendant un siècle, donna une tonalité ouvrière à ce secteur jusqu'alors exclusivement agricole.

 

Depuis près d'une quarantaine d'années le site jadis industriel, autour des fours à chaux, est devenu un superbe point d'accueil de l'Association association régionale des œuvres éducatives et de vacances de l'Éducation nationale.

L'association a acquis ce patrimoine en 1975.

 

 

 

Au second plan on aperçoit les fours à chaux, ceux de droite sur l'image ont été réhabilités.

 

Quel décor !

 

Un lieu idyllique dans le calme champêtre des collines partageant leurs eaux vers la Nauze, grâce au Neufond, et à la  Dordogne par le modeste ruisseau de l'Antinol.

 

L'A.R.O.E.V.E.N de Cladech, ce 30 novembre, avait décidé, au terme de la conduite d'un long chantier d'aménagement de son patrimoine d'accueillir les élus, les représentants de la gendarmerie des sapeurs-pompiers,  les partenaires et diverses personnes des forces vives.

 

 

L'A.R.O.E.V.E.N a fait placer, devant l'ancienne entrée de la mine, un wagonnet de l'épopée industrielle de Merle.

 

 

 

Présentons succinctement l'A.R.O.E.V.E.N de Cladech. Ce centre, merveille de gestion rationnelle, sert  aussi bien aux élèves venus en Périgord pour des classes vertes, qu'aux jeunes colons découvrant un des plus jolis secteurs de notre pays. C'est aussi une structure idéale pour adultes réunis en séminaire.

 

Le centre fonctionne grâce à son équipe de permanents. Ils sont cinq en tout ; deux pour la direction et la pédagogie et trois pour l'intendance. Il faut surtout remarquer que cette équipe de personnes, toutes pleinement responsables de leur activité, sait répondre, sans rechigner, aux attentes de l'institution ; souvent en apportant de la souplesse à leurs travaux. À l'A.R.O.E.V.E.N de Cladech "on" dépasse souvent, pour les besoins de la cause, l'horaire de principe.

 

 

L'exposition d'Alain Paulhiac. Un chef d'oeuvre pédagogique. Notons que pour les journées du patrimoine cette exposition reçoit plus de 400 visiteurs.

 

Il fallait bien finaliser toutes ces missions. C'est ce qui a été fait dans la fraîcheur automnale de frimaire. Les invités ont parcouru les installations du centre avec une visite, au premier chef,  à l'exposition minière réalisée par Alain Paulhiac, professeur honoraire et sous le "tutorat" moral de Madeleine Cocagnac qui a piloté l'A.R.O.E.V.E.N de Cladech pendant plusieurs décennies.

 

 

 

 

 

Dans la grande salle Pascale de Charentenay, directrice régionale de l'A.R.O.E.V.E.N, au centre, a ouvert les interventions sur la finalité, plutôt sur les finalités de l'A.R.O.E.V.E.N.

 



 

 

  

Représentants de la Direction du patrimoine en Aquitaine Francis Arnaud, à gauche, et J-Louis Aucouturier, à droite, n'ont pas caché leur plaisir d'être venus à cette manifestation.

 

 

 

 

 

Francis Arnaud s'est plus attardé sur ce que l'on appelle bien à tort le petit patrimoine. 

Il faut, bien sûr, autant que faire se peut le protéger, le sauvegarder l'entretenir mais pour qu'il soit un outil de transmission de savoir multigénérationnel.

J-Louis Aucouturier a parlé de notre civilisation contemporaine. Elle s'appuie sur le numérique déshumanise et favorise l'individuel. Ici, à Merle, on rétablit le travail collégial.

 

 

 

Myriam Grandanne, conseillère en oriention psychologique s'est livrée à une magnifique dissertation sur les enfants confiés, pour des périodes d'éveil, à l'A.R.O.E.V.E.N.  elle a souligné la richesse de ces séjours. Elle échappa "Quand les enfants reviennent dans leurs familles celles-ci ne les reconnaissent plus".

Myriam Grandanne a insisté sur la nécessité du bénévolat dans ces structures. Notons qu'elle est elle même bénévole.

 

  

 

 

Alain Lacourrège, président régional de l'AROEVEN, précéda les interventions des élus.

 

 


 

 

Claudine Le Barbier, conseillère générale et régionale, une fidèle parmi les fidèles, jouit, à juste titre, de l'estime générale de l'A.R.O.E.V.E.N de Merle. Elle fut de toutes les initiatives pour favoriser ses actions.

 

Elle souhaite que l'exposition d'Alain Paulhiac parcoure le département et "force" la porte du Conseil général. Claudine a eu, aussi, une pensée pour les quatre mineurs décédés tragiquement en ces lieux le 1er août 1900. L'élue du Belvésois profita de son intervention pour rappeler qu'un autre site, jadis industriel, existe sur le canton, dans le patrimoine de la communauté de communes, son président Serge orhand était dans la salle, à Fongauffier avec la filature. 

 

 

 

Germinal Peiro, député représentant le président Cazeau, s'est plu à rappeler que lui aussi est enseignant, de l'école laïque et qu'il avait un grand plaisir de représenter le conseil général dans cette manifestation. Pour lui l'assemblée départementale a toujours aidé l'A.R.O.E.V.E.N et il fit remarquer que trois de ses  élus étaient présents pour cette journée citant la venue de l'élu cypriote Francis Dutard.

 

  

 

 

En marge de cette visite de Merle les propriétaires d'un vestige de cette mine ont autorisé un regard sur une galerie qui aboutit dans leur parcelle privative. Il s'agit d'un tunnel de plusieurs dizaines de mètres. 

Le personnage, à droite sur la photo est Paul Migniot. Il est aujourdh'hui âgé de 92 ans.

Il est un des derniers qui a travaillé dans ce chantier. Son père en était le directeur. Par son humanisme il a ouvert la voie à certains, dont de nombreux résistants, qui dans la mine trouvaient un refuge de couverture sociale.

 

Un autre ancien mineur était également présent ; notre ami Georges Fongauffier. Il tutoie la dernière décennie précédant le siècle.

 


Ce modeste papier s'avère bien incomplet. C'est, presque, volontaire car je tiens à revenir à Merle si mes amis Isabelle, Madeleine et François me l'autorisent car je n'ai point parlé des personnes de l'intendance qui entretiennent les espaces, préparent et servent les repas, assurent la permanece des chambres... Sans eux l'A.R.O.E.V.E.N ne fonctionnerait pas.

 

P.F



01/12/2012
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