Fongauffier-sur-Nauze

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Retour sur la fête aérienne.

St PARDOUX & VIELVIC

 

Cliquez sur les images.

 

 

Être aux commandes d'un Mirage ; combien d'enfants en rêvent… et pas seulement les garçons ! Ce 15 août un simulateur de Mirage était à leur portée. 

  

Ce 15 août 2012 fut quasiment caniculaire ce qui n'a pas empêché près de 3000 personnes de se rendre au Camp de César pour assister à la fête aérienne.

Le vénérable site du terrain d'aviation qui n'a jamais vu passer Jules César, tout au plus des soldats romains lors de la conquête de la Gaule, accueille chaque année des milliers de personnes passionnées par l'aéronautique ou, tout simplement, intéressées par cette manifestation qui, à plusieurs reprises, a fait la une médiatique avec la Patrouille de France. Les plus anciens se souviennent certainement de la parachutiste d'exception, Colette Duval, qui a sauté là en 1958.

 


 

 

C'était, cette année le  99ème meeting. Il a ravi, une fois encore, son public.

Les pilotes talentueux "as de la voltige" et acrobates, ont fait vibrer la foule tout au long de la manifestation, à bord de leur fabuleuse machine.

La restauration bien approvisionnée a été appréciée mais il fallait, aussi,  que la buvette résiste à la demande pour étancher les soifs.

 

 

 

 

 

 

Le premier magistrat de St Pardoux avait cle gosier bien altéré.

 

Les présentations d’avions et hélicoptères, 25 au total, ont donné un show aérien de grande qualité. La clôture, démonstration magistrale, revint à la patrouille « Cartouche Doré ». Soulignons la compétence et la gentillesse de ces pilotes de l’Armée de l’Air.

L’aéroclub de Belvès Périgord travaille déjà sur son prochain meeting du 15 août 2013, c e sera celui du centenaire !

 

Le Monplaisanais Daniel Blanchez, président de l'aéroclub belvésois, devant un Cessena 172, nouvelle génération, une fois encore, peut se réjouir du succès de cette fête. 

 

 

 

 

Notons qu'à quelques jours près la ligne de chemin de fer fêtera son cent cinquantenaire.

 

 

Photos Pierre Fabre.


 

 

 

Colette Duval, né en 1930 et décédée en 1988, était parachutiste françaisemannequin de haute-couture.

Elle débute dans cette discipline en 1951 à Saint-Yan, à l'âge de 21 ans.

Le 28 août 1955 au-dessus de Cannes, elle saute d'environ 8600 mètres d'altitude depuis un avion Nord 2051. Manquant se noyer, son record ne sera pas homologué par manque de précision sur la hauteur exacte de son saut.

En 1956, elle a une liaison (médiatisée) avec le cascadeur automobile Gil Delamare. Durant un séjour du couple au Brésil à l'été, elle saute le 23 mai d'un bombardier Superforteresse B17 prêté par l'armée locale au-dessus de la baie de Rio de Janeiro, d'une altitude de plus de 37.500 pieds (12080 mètres selon la tour de contrôle locale).

 

Elle ouvre son parachute à 250 mètres du niveau de l'océan, soit une chute de plus de 11830 mètres. Repêchée dans l'Atlantique, son record mondial ne sera finalement pas non plus homologué, l'ensemble des conditions réglementaires n'ayant pas été réunies, la tour de contrôle n'ayant été de plus pas avertie.

 

En 1958, elle établit une meilleure performance internationale avec huit autres parachutistes (dont G.Delamare et Andernos Mosconi) à Blida, en sautant d'une hauteur de 7000 mètres de nuit. La même année, elle joue son propre rôle dans le film Une balle dans le canon.

Elle sera aussi de distribution dans Un clair de lune à Maubeuge (1962), Mort d'un pourri (1977), L'Homme pressé (1977), et Sauve-toi, Lola (1986).

Un dossier lui est consacré dans Aviation Magazine International n°134 du 26 mai 1955, suite à ses exploits sud-américains.

Bibliographie.

 La sainte pétoche (1959); Mon parachute et moi (1961); S'en fout la mort (1986, éd. Fanval).

 

Colette Duval

Source Wikipédia.

 

 

 

 



18/08/2012
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