Fongauffier-sur-Nauze

Fongauffier-sur-Nauze

Sur les traces d'une République oubliée, Marie-Roso témoigne..

 

 

Le 27 mai, journée nationale de la Résistance, ça et là, diverses manifestations ont rappelé que la Résistance se composa de nombreux partisans de diverses nationalités.

Le mégalithe du Val de Nauze comporte les noms de martyrs italien, tchèque, polonais et espagnols.

 

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Le mémorial fleuri par l'ANACR, le Conseil général, le corps préfectoral et par "Amis & Amigos".  Au premier chef  il est ouvert par les noms des républicains espagnols. 

 

L'Europe des années 30 était gangrenée par la peste brune et les partisans de nationalités différentes accompagnant leurs camarades français n'avaient que plus de mérite. Evelyn Mesquida, auteur de "La Nueve", par sa présence à Siorac, rappellera dimanche que ces républicains espagnols, qu'elle met en valeur dans son œuvre, sont les libérateurs de Paris en 1944.

 

Comment l'oublier !

 

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Marie-Rose, fortement émue de déployer l'emblème de sa République. N'oublions jamais qu'une monarchie, par essence, ne peut être recevable, acceptable ou négociable, et aussi doucereuse, humaniste, qu'éventuellement elle puisse l'être, dans tous les cas, a fortiori quand elle est installée par un dictateur, tyran sanguinaire, elle est un affront et une violation de l'article 1 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du citoyen qui situe tous les êtres libres et égaux en droit et ne reconnaît aucun privilège, fut-il admis et toléré par tous, découlant de la "naissance".

 

Comment oublier qu'une République, dont la Constitution fut bien plus progressiste que la nôtre, fut assassinée par un général félon, cela rappelle un autre félon qui s'illustra un sinistre 18 brumaire, général appuyée par les monarchistes, l'église et les dictateurs de tous poils !

 

C'est en pensant plus particulièrement à Antonio Rabanéda et à Juan Gimenez, lâchement abattus à Vaurez, le 4 mars 1944, fière de porter le drapeau d'une République souillée, meurtrie et, hélas, en partie oubliée, que Marie-Roso Otero, une altière descendante de ces preux, est venue rendre hommage à ces malheureux.

 

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Paraphrasant Victor Hugo qu'il soit permis de dire qu'il n'y a, sur la Terre, qu'un seul peuple, c'est celui de l'Humanité ! Ces charmantes espagnoles, invitées des Sarrut, témoignent que nos belles Pyrénées ne sont qu'un lien d'assemblage et non une cloison étanche. 

 

Photo Pierre Fabre.

 

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 Photo : Hier, lundi 2 juin 2014, notre "monarque", après avoir rendu un vibrant hommage à l'héritier naturel de Franco s'est consacré, en tenant le corps électoral pour inexistant, à charcuter le pays à la mode "solférinienne".

L'admirateur inconditionnel du récipiendaire n° 2002 de la Francisque de Pétain, très à l'aise pour déverser ses compliments sur l'héritier de l'assassin de la République d'Espagne, au demeurant excellant chasseur d'éléphants "repenti", vivant son train royal au crochet des contribuables, peina pour trouver un vocabulaire assez dithyrambique pour souligner le charme du pouvoir drainant le sang des républicains et des malheureuses victimes de Guernica.

Est-ce par solidarité avec ces prétendus "socialistes" qui, pour être premier-ministres de l'héritier de Franco, devaient, au piédroit du crucifix, faire allégeance à "l'usurpateur" et implicitement rejeter tout concept républicain.

C'est là la question !

 

 

 

Bigre. l'étoffe ne permet pas de rajouter beaucoup plus de décorations pour ces "chevaliers" de l'ordre.

 

 



01/06/2014
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