Fongauffier-sur-Nauze

Fongauffier-sur-Nauze

Le jour de l'an.

 

 

 

 

Afficher l'image d'origine

 

 

Depuis 0 heure, nous venons de basculer de l’an 2015 à l’an 2016 et il est de tradition d’offrir tous ses vœux aux personnes que l’on aime, ou que l’on apprécie, ou que l’on croise ce jour là. Cet acte de bienséance, certes, se perd dans la nuit des temps, mais, aussi sincère qu’il soit, il épouse trop souvent une parfaite banalité.

Je voudrais néanmoins remercier, du fond du cœur, mes amies Lydie qui, de son sillon rhénan, m’a adressé les siens, tout comme Françoise, une autre amie, aussi attachée à la Nauze que moi, qui a pensé à m’adresser les siens de la couronne bordelaise, à notre amie Francine qui, à titre personnel, a tenu  de sa citadelle, pour ce basculement calendaire, à pérenniser ses contacts dans la population. Ce dernier geste m’a sincèrement touché car la force publique, élément indispensable à la vie d’une société humaine et respectueuse  de tous, consolide chaque jour son rôle éducateur d’une communauté ébranlée chaque jour davantage dans ses fondements.  

Bien entendu, je souhaite à toutes et à tous, bien au delà de nos sensibilités différentes, une année plus chaleureuse, qui puisse redonner un peu d’espoir aux gens interpellés par la souffrance, aux plus humbles et aux déshérités, mais cela n’a pas besoin d’être dit et souligné le 1er janvier… c’est une constante.  

Nous venons d’entrer dans une année bissextile, un des premiers mots ‘’ardus’’ que nous nous sommes appropriés dès les bancs de l’école primaire. Notre Terre, issue d’un fort lointain big-bang, s’affranchit de toutes les facilités arithmétiques pour effectuer sa rotation autour de notre astre. Une rotation complète s’effectue en 365,2422 jours. Pour essayer de contourner le casse-tête de cette merveilleuse mécanique céleste de grands savants s’y sont cassé les dents et, à ma connaissance, personne n’a pu, ou su, imaginer un éphéméride parfait qui puisse caler un calendrier, car les années bissextiles ne suffisent pas à établir l’équilibre du temps. Si l’'instauration du calendrier grégorien a permis de corriger le calendrier julien, il lui faut, tout de même, supprimer 3 années bissextiles tous les 400 ans. Notons la subtilité de l’an 1900 qui n'était pas bissextile, car cette année était divisible par 100 mais non divisible par 400. L'an 2000, lui, était bien bissextile car divisible par 400.

 

Afficher l'image d'origine

 

Une année bissextile est une année comptant 366 jours au lieu de 365, c'est-à-dire une année comprenant un 29 février. Le terme vient du latin bis-sextilis, qui signifie « deux fois sixième », soit deux fois « le sixième jour avant les calendes de mars » dans le calendrier des Romains. Source Wikipédia.

 

Afficher l'image d'origine

 

Michèle Morgan, ''t'as de beaux yeux tu sais...'', comme tant d'autres, en gros une personne sur 1461, est née un 29 février. 

 

Notons aussi le très joli, mais affreusement compliqué, calendrier républicain mis en poésie par mon illustre homonyme. Il avait, au moins, le mérite de commencer le jour de l’équinoxe qui, comme chacun le sait, est sur la terre entière une journée d’égalité entre le jour et la nuit… beau symbole entre le travail et le repos.

 



01/01/2016
8 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 222 autres membres