Fongauffier-sur-Nauze

Fongauffier-sur-Nauze

Saint Amand a bouclé l'année félibréenne.

 

 

St AMAND-de-BELVÈS

 

  

St Amand, humble commune, tant par le  chiffre modeste de sa population que par son dimensionnement, sait parfaitement animer une vie citoyenne au cœur de ses quatre vallons ; c'est probablement, un peu, pour cela que ses élus ont choisi pour devise, à la fin du printemps, "Nòstres valons rejuntan", tournure occitane mise en forme par le majoral J-Claude Dugros et le linguiste Jean Rigouste, ce qui veut dire "Nos vallons se rejoignent".

 

Vendredi 25 novembre, fête des Catherine, journée automnale propice aux plantations, les saint-amandins voulaient clore leurs travaux félibréens et d'une manière conviviale tenaient, autour d'Huguette Malaurie, l'organistrice de cette soirée, de Michèle Collier la référente de cette manifestation occitane, et de Brigitte Pistollozi, maire, à boucler cette année active par une sympathique soirée.

 

 

Cliquez sur les images pour les agrandir.

 

 

 

 

 

 

 

Mélanie Pistollozzi, qui fut l'ambassadrice de charme de la commune, lors de cette belle manifestation estivale, a ouvert la soirée en présentant son film rétrospectif de la félibrée avec, naturellement, pour la plus grande satisfaction de tous, une place importante pour les travaux préparatoires de ses concitoyens ; que ce soit à St Amand ou dans le castrum belvésois.

 

 

 

Le film de Mélanie fut, tout simplement, un chef d'œuvre où l'on ne pouvait avoir qu'un regret ; la trop petite part qu'elle s'est réservée.

Les applaudissements soutenus ont salué le travail remarquable de ce jeune professeur des écoles en formation qui a su retenir les points clé de cette affirmation culturelle qui fortifie nos racines paysannes et occitanes.

Ne doutons pas qu'après avoir fourni un témoignage aussi bien présenté Mélanie saura être une excellente pédagogue et on peut envier les jeunes têtes qui l'auront comme enseignante pour découvrir l'itinéraire du savoir.

 

Après ce film rétrospectif Huguette Malaurie annonça la venue du trio sagelacois venu jouer "La meitat de pórc" de Marcel Fournier.

 

"Les gouyats de la Nauze", un petit détachement informel, de l'Amicale de Sagelat, sont venus rejouer, à St Amand, la pièce du regretté majoral qui a bien fait rire lors de la félibrée.

 

 

Ils sont plus vrais que nature.

 

Il se dit que dans notre pays tout se termine par des chansons et ce 25 novembre, à St Amand, la règle fut validée.

 

 

 

 

Christian Bouyssou, Péselo dans la pièce, un inconditionnel de Jean Ferrat, dans le creuset du Mamarel, chanta "La montagne", chanson considérée comme l'hymne de la ruralité profonde.

Ces derniers jours de novembre notre pays venait de perdre une grande dame, résistante à l'âge de 17 ans, militante pour le droit de tout un chacun d'accéder à l'eau potable.

La veille de sa sépulture, exclusivement laïque et républicaine, dans cette bonne terre bourguignonne de Cluny, mieux qu'une coutumière minute de silence, ce morceau composé par un artiste rebelle pour une grande dame, elle aussi rebelle, chanté par un admirateur de la mouvance progressiste, témoignait du profond respect dû à une dame d'exception.

 

 

Avant de se séparer il revenait à Ricampleu, André Deltreil d'entonner l'un des deux hymnes de l'Occitanie. Le "Se canto", beaucoup plus ancien que "La coupo santo" où se mêlent les plumes de Vincent Balaguer et de Frédéric Mistral, selon la légende ou, peut-être, la réalité serait l'œuvre de Gaston Phébus, comte pyrénéen du XIVème, qui guerroyait pour unifier les Pyrénées. Le comte, infidèle à son épouse, avait une liaison avec une princesse de l'autre versant de ses montagnes et il aurait imaginé le "Se canto" pour se faire pardonner ses écarts.

 

 

 

Le "Se canto" étant un hymne, il n'est point martiel mais seulement un hymne d'amour, tout le monde l'écouta, voire le chanta, debout. 

 

Texte et photos (prises à St Amand) Pierre Fabre. 

 

 

 


 

 

  

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Cinquante bougies pour deux cents comédiens. 

"Les gouyats de la Nauze" iront à Villefranche pour le Téléthon.

Un bloc de grès hématique pour le mégalithe de la Résistance.

Et si l'on recréait les veillées !

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27/11/2011
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