Fongauffier-sur-Nauze

Fongauffier-sur-Nauze

Recherche de documents et d'objets ferroviaires divers.

 

 

 

BELVÈS


Le cent cinquantenaire du chemin de fer.

Recherche d'anciens agrès, objets et documents.

 

Le 3 août 1789, le duc d'Aiguillon, au Club breton, lança l'idée d'une abolition des droits seigneuriaux. Le lendemain sera l'inoubliable nuit historique du 4 août.

C'est 74 ans plus tard que X de Bousquet, représentant du pouvoir impérial, inaugura, le 3 août 1863 la section de ligne de chemin de fer reliant Périgueux à Agen. Cette ligne imaginée, en son temps, pour relier Paris à Madrid n'a jamais dépassé le piémont pyrénéen et, si, avec la ligne Morcenx-Bagnères, elle fut prolongée de Tarbes à Bagnères-de-Bigorre, elle n'alla pas plus loin en voie normale. Un petit segment la prolongea, en voie métrique, jusqu'à Campan ; localité chère aux  adeptes du Tour de France, grâce à l'exploit d'Eugène Christophe, en 1913, à Ste Marie-de-Campan. Le franchissement de la chaîne pyrénéenne,  qui aurait nécessité le percement d'un tunnel de plus de dix kilomètres, resta, comme sept autres projets, purement virtuel. Notons que l'impératrice [María Eugenia Palafox Portocarrero y Kirkpatrick de Closbourn, marquise d’Ardales, marquise de Moya, comtesse de Teba, comtesse de Montijo -dite " Eugénie de Montijo"], madrilène par sa naissance, dont l'influence a beaucoup compté dans la nervure du réseau ne sera jamais allée dans son Espagne natale par cet itinéraire ferroviaire inachevé. 

 

Le 3 août 2013 sera donc le jour du cent cinquantenaire de la ligne.

 

 

Le viaduc en courbe de Larzac. Cet ouvrage, d'architecture rarissime, de 301 m est le plus long du département. Photo Jacques Mossot.

 

Cette journée sera, certainement, marquée par diverses manifestations festives autour du patrimoine ferroviaire. Notons que "Les Musées de Belvès" entendent  donner à cette commémoration toute la résonance qu'elle mérite.

 

Les personnes, de tous horizons, qui détiennent d'anciennes photographies, textes, registres ou références de cette longue épopée ferroviaire sont invitées à se faire connaître et, si elles le souhaitent et le peuvent, à permettre la préhension de ces documents pour illustrer cette historicité.

Par ailleurs il serait intéressant de pouvoir trouver des vêtements professionnels, uniformes et tenues de travail, agrès de chantier, tels guidons de départ ou drapeaux de chantiers, lampes de manœuvre, pièces obsolètes et tout ce qui peut rappeler ces seize décennies de chantiers et de fonctionnement.

 

Bien entendu tous ces supports le seraient sous forme de prêts et ces objets et documents seront restitués après avoir été exposés pour ces manifestations.

 

L'idéal étant, bien entendu, pour éviter toute perte préjudiciable, de scanner les documents qui pourraient l'être et de les envoyer soit à : Dominique Ronez, Tél 05 53 59 33 98, mdronez@gmail.com  ou à  Bernard Chubilleau [correspondant de La Vie du Rail] Tél 05 53 54 51 35, bernard.chubilleau@orange.fr , ou, enfin, à Pierre Fabre, Tél 05 53 29 07 50 ou 06 52 88 10 74, pierrefabre@infonie.fr

 

 


 

L'accès sud du souterrain de Latrape ; plus connu sous l'intitulé de tunnel du Got. On aperçoit, à gauche, au premier plan, la plaque fixe, sous forme d'une arche, symbolisant l'approche du tunnel. Elle est suivie de celle des LM. Celle ci limite l'extrémité de l'aire des manœuvres de la gare. À droite on aperçoit la pointe de l'aiguille de la voie d'évitement.

Ce tunnel, 1862 m, fut le plus long des ouvrages de la compagnie du P.O si l'on ne tient pas compte du souterrain, en partie artificiel, reliant Paris-Austerlitz à Paris-Quai d'Orsay. Photo Jacques Mossot.





20/10/2012
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