Le Fonbounou un bien fragile ru fort intermittent
CASTELNAUD-la-CHAPELLE,
St LAURENT & GRIVES
Il sourd à 211 mètres d'altitude sous Fondaumier, en terre chapeloise, - aujourd'hui castelnaudézienne-, il rejoint le Valech près du Moulin de Soulié, à la jonction des communes de St Laurent et de Grives. Son lit s'étire sur 2500 mètres.
Il salue La Paillole qui le domine d'une quinzaine de mètres et le lieudit de Fonbounou où une petite source, quand la période sèche ne s'est pas installée, lui donne ses ultimes ondes. À 158 mètres d'altitude le Valech s'en saisit.
L'étymologie de Fonbounou semble couler de source, la Fontaine bonne.
Le système binaire fontaine-lavoir, depuis que l'adduction d'eau potable a alimenté les demeures du tissu rural a perdu sa fonctionnalité l'a rendu obsolète. La nature a repris ses droits. Il faudrait trouver un élan de motivation patrimoniale pour le rétablir mais, aujourd'hui, est-ce une priorité...
Ces points d'eau, en général ou souvent, étaient privatifs et leur accès étaient plus souvent des règles de sociabilité largement consensuelles, admises et partagées que des droits.
Le fort discret Valech arrive à la limite de St Laurent et de Grives. Il se glisse dans la végétation qui, tout à la fois, le protège de l'ensoleillement et lui prélève son eau pour donner vie à sa ripisylve.
Jetons de loin un regard sur cette fort belle pièce d'eau, dite du Queyrand*, superbement entretenue est purement privative. Elle est l'œuvre d'un exploitant grivois qui a su récupérer, pendant la période humide, les eaux du Valech. Ce plan d'eau privé s'incrit parfaitement dans le corridor du Valech.
* Le toponyme du Queyrand revient souvent dans plusieurs contrées occitanes. Il définit un petit pays dans le tonneinsois. On peut supposer qu'il tire son substantif de queyre, querol, queyre. Le queyroi est un nom du Perigord. Il désigne le carrefour où etait située la maison.
Le lac collinaire, un outil d'appui à l'activité agricole et à la vie aquatique des cours d'eau
Les lacs collinaires d'aujourd'hui, héritiers de lointains ouvrages depuis la Préhistoire ont trouvé leurs fonts baptismaux à une ère où l'on songeait fort peu aux espaces de loisirs. Les civilisations de l'ancienne Égypte et de la Mésopotamie en ont déjà construit pour constituer des réserves d’eau potable, d’irrigation des plantes cultivées et de piscicultures. Le lac collinaire n'est pas un immense plan d'eau comme on en dans beaucoup de sites ce sont tout simplement des ouvrages artificiels créés pour stocker les eaux de surface et de ruissellement des périodes automnales et hivernales. Constitués d’une digue en terre ou maçonnée, nos lacs collinaires sont particulièrement adaptés aux régions vallonnés et de moyennes montagnes. Quand ils sont bien gérés non seulement ils n'hypothèquent pas les cours d'eau mais ils les harmonisent. Les lacs collinaires demeurent d'excellent alliés de nos amis les sapeurs pompiers lorsque les sécheresses, pas forcément estivales, peuvent provoquer des incendies ils peuvent apporter des possibilités d'irrigation. Ces lacs sont soumis à des règles de soumission à autorisation ou à déclaration, suivant leur importance, au titre de la loi sur l’eau rubrique (article R214-1 du code de l’environnement). |
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