Bon anniversaire Marcelle.
Marcelle nous restitue, superbement, les airs de famille. |
C'est tout à fait par hasard que je viens de découvrir que ce 20 janvier est l'anniversaire d'une charmante Fongauffiéraine, Marcelle Jeannot-Bossenmeyer, que nous aimons tous. Quand le 20 janvier 1928, époque baptisée hélas hâtivement "après guerre", nos aînés vaquaient à leurs occupations dans un pays en paix depuis près de dix ans ne croyons pas que la vie s'écoulait comme un long fleuve tranquille. La République de Weimar ne vacille pas encore mais un sinistre personnage pointe son nez. Les conservateurs au pouvoir détiennent l'Élysée avec Gaston Doumergue et Matignon, avec un ancien chef de l'état, Raymond Poincaré. |
Cette année là Jeanne Moreau, Michel Serrault, Pierre Tchernia et Roger Vadim voient le jour, et, à Sagelat, c'est Marcelle Jeannot qui irradie de joie Marie et Marcel ses parents.
Marcelle, aujourd'hui, doit être la plus ancienne élève de l'École de Sagelat où elle apprit à lire avec l'enseignante d'exception que fut Angélina Calès-Issandou. En pleine adolescence Marcelle découvre le monde du travail à la filature de Lavergne exploitée, à l'époque, par la famille Mismes. Marcelle parle des dernières années de la carderie qui furent celles de sa jeunesse ouvrière où elle se lia d'amitié, jamais entaillée, avec Madeleine et Irène les filles des filateurs. Cette découverte du travail n'a absolument rien à voir avec les conditions ouvrières pénibles, superbement restituées, par la plume extraordinaire de Maxence van der Meersch, dans "Quand les sirènes se taisent".
Marcelle garde précieusement dans ses souvenirs ses premiers pas dans la vie active.
Marcelle, un peu après la Libération, épousa Lucien Bossenmeyer et le couple, qui se conjuguera autour de Dominique et Didier, passera sa vie active à Paris, dans le populaire IIIème arrondissement, celui des Archives, puis renouera avec l'Aquitaine, avec une période villeneuvoise, pour réintégrer Paris avant de jouir d'une retraite bien méritée dans notre Val de Nauze.
Marcelle mère et grand mère comblée mérite bien que nous lui souhaitions un bon anniversaire dans la maison fongauffiéraine où tant d'enfants ont pris leur déjeuner servi par notre regrettée Marissou.
P.F
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