Cérémonie des pompiers.
BELVÈS
Quand on entend la sirène et que l'on se trouve blotti dans son fauteuil, à lire la presse, ou à table on ne pense pas toujours que, spontanément, lors de ce déclanchement de signal, plusieurs personnes vont partir vers l'inconnu. Cet inconnu peut être un banal feu de broussailles, une dangereuse chute d'arbre sur la voie publique, un dramatique accident de la circulation… ou tant d'autres faits divers.
Ce départ, toujours inopiné, peut survenir quand nos valeureux sapeurs sont en famille autour d'une joviale tablée, lors d'une fête de famille, interrompre le sommeil d'une nuit inopinément troublée par un dérangement de la nature.
Ces soldats de la paix interviennent dans bien des domaines pour apporter leur présence sécurisante pour leurs concitoyens.
Michel Dumas le cédant. C'est un peu cela que le capitaine
Michel a beaucoup ému en parlant de Moïse, son père. Son géniteur l'a mis sur le chemin des sapeurs, dès son jeune âge, à 16 ans et un jour. Michel n'a pas oublié sa mère, la gardienne du temple des sapeurs, et, presque intimement, a témoigné combien son épouse a été méritante pour l'accompagnement de sa vie de pompier.
Olivier Reynal, le nouveau chef de centre. Il fut tout aussi pathétique que Michel quand il parla de sa mère, véritable guide de valeurs, a laquelle il doit tant. Olivier n'oublia pas sa toute petite fille qui doit comprendre bien tôt que son papa peut, à tout moment, s'échapper
Oui et heureusement nos sapeurs ont l'estime générale de la population et, même dans notre ruralité profonde, ils doivent faire face à des situations les plus inattendues.
Le blog de ce jour, volontairement, va occulter les interventions des officiels ; qu'ils soient de la hiérarchie des sapeurs ou des institutionnels bien, qu'ils aient dit de belles choses ou rappelé de belles anecdotes. Cette cérémonie était celle des sapeurs pompiers de celles et de ceux qui vont au feu ou partent sans discuter pour le bien d'autrui. Michel et Olivier en se transmettant leurs prérogatives illustrent parfaitement l'altruisme et le don d'eux-mêmes qu'ils apportent, avec tous leurs équipiers, à la communauté.
Merci pour cette méritoire pérennité qui, heureusement, surpasse tous les clivages.
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