Clin d'œil sur un lien de la fauconnerie médiévale et contemporaine.
La fête médiévale de Belvès, nous a permis, grâce aux rapaces, de rapprocher deux cités médiévales Chauvigny, la poitevine, et Belvès, la périgordine. |
Photo Didier Faure.
Quelques mots sur Chauvigny. Cette belle cité médiévale du Poitou à la tête de son canton et de la communauté de communes du Pays Chauvinois domine la Vienne où celle-ci se franchissait par un gué
Cette ville poitevine, à elle seule, remplit un long livre d'histoire piqueté des noms du Prince Noir, de Jean le Bon de du Guesclin et de Jean de Berry et d'un alternat entre la France et l'Angleterre.
Photos : © Olivier Brestin
Quelques similitudes avec Belvès. Tout comme le castrum périgordin Chauvigny a compté plusieurs églises et s'est ceint de deux kilomètres de remparts. Sa population à l'orée de IIIème République était comparable mais, depuis, les cartes ont bien changé ; tandis que Belvès piétine bien en dessous de 2000 habitants la cité poitevine tutoie le septième millier de résidents. Chauvigny, comme Belvès, année du centenaire de l'aviation belvésoise oblige, a aussi son aéroclub aux portes de sa ville.
Aigle bateleur des savanes. Photo : © Bruno Marty.
Regard sur la fauconnerie chauvinoise. Elle s'est donnée pour nom "Les Géants du ciel". Elle campe au coeur de la cité médiévale, dans l’enceinte des vestiges du Château des Évêques. Là se déroule un spectacle de rapaces étonnant durant lequel de magnifiques oiseaux de proies font revivre la pratique ancestrale de la fauconnerie. Dans cette fauconnerie on découvre des espèces des divers continents. Citons, entre autres, le vautour fauve, la cigogne, le milan noir, la buse de Harris, l'aigle bateleur, le ara bleu et le ara rouge, le pygargue à tête blanche, le caracara commun, le hibou grand duc, le marabout, le vautour à dos blanc…
Bruno Marty a saisi la connivence qui réunit Céline et le pygargue à tête blanche. Photo : © Bruno Marty.
À Belvès Simon Thuriet et Céline, sa collaboratrice des Géants du Ciel sont venus présenter quelques oiseaux qui ne manquent pas d'impressionner tant par leur beauté que par l'image fascinante qui réunit le rapace et son dresseur. On imagine quasiment une symbiose entre l'un et l'autre.
Simon Thuriet présente Le Grand duc de Sibérie. Photo : © Bruno Marty.
N'hésitez pas à vous connecter sur leur site :
http://www.geantsduciel.com/geants-du-ciel-video.php
Photo : © Olivier Brestin
En Europe, il a longtemps été pourchassé comme gibier et/ou comme oiseau de malheur ou parce qu'on croyait se protéger en le clouant sur les portes de granges, avant qu'on ne s'aperçoive de sa grande utilité écologique et agronomique et qu'il soit protégé par la loi.
Les causes de sa disparition sont le recul, la dégradation ou la fragmentation écologique de son habitat, les tirs illégaux de chasseurs, les pesticides agricoles, les poisons utilisés contre les rongeurs (bromadiolone notamment), les accidents dus aux véhicules et la pollution lumineuse, car il est très sensible à l'éblouissement des phares de voitures.
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