Le bas de la côte, un lieudit bi-communal.
Le Bas de la Côte, altitude 87 mètres, les autochtones disent, parfois, "Le Fond de la Côte" est un tout petit lieudit de sept maisons qui, manifestement, doit son efflorescence à l'arrivée du chemin de fer. Dans ce hameau on ne comptait pas moins de trois auberges qui ont profité, dans un premier temps, de la construction de la plateforme ferroviaire, de ses ouvrages d'art, des deux poses de la voie ferrée, la première, vers 1862, et la seconde, pour l'adjonction de la deuxième voie, au début du siècle suivant, de la construction de la gare et, dans une seconde période, de la proximité de la gare et des évolutions de centaines de patients venus rencontrer le prêtre guérisseur de Sagelat qui a reçu et consulté, dans son manoir de Pet Chaunat, jusqu'à son décès en 1935.
Cliquez sur les images.
Ce hameau, au croisement de la R.D n° 710 et de la voie communale inter-collinaire qui part de Belvès vers les Pouges basses de Carvès, depuis bien des décennies, a perdu sa tranquillité surtout lors de la période estivale.
Le Bas de la Côte se répartit entre Belvès et Monplaisant et, au niveau de son vieux pont qui franchit la Nauze, rase l'espace communal de Sagelat.
Les résidents du Bas de la Côte, qu'ils soient Monplaisanais ou Belvésois, envoyaient leurs enfants à l'école primaire de Sagelat qui était la plus proche et la plus pratique eu égard à leur domicile. Quand les écoliers allaient à pied à l'école cela leur épargnait le rude escarpement du Terriol.
Le T.I.V , tableau indicateur de vitesse, 40 prescrit , lorsqu'il est activé, la limitation de vitesse en voie déviée. Les installations de la gare, certes, hélas n'ont plus les capacités de réception et débords d'antan, permettent toujours, presque au pied levé, de réactiver la possibilité de croiser.
Le viaduc –dit de Fongauffier- domine le lieudit d'une quinzaine de mètres. Il fera l'objet d'une page ultérieure. Sur son côté nord Le Bas de la Côte est bordé d'un fossé qui, lors des périodes très humides, relie les sources éparses de la Brèche de Belvès à la Nauze. Une petite source, côté sud, en bordure du hameau, s'épanche vers la Nauze. Celle-ci, entièrement recouverte depuis le début des années 50, a perdu, depuis plus de vingt ans, son accès public. Une page de nostalgie s'est ainsi refermée.
Ce modeste hameau, toujours au cours des années 50, a été le siège d'une micro entreprise de scierie qui devait s'étendre, grâce à une l'installation d'une étuve qui, bien que pratiquement achevée, n'a jamais été opérationnelle.
Texte et photos Pierre Fabre.
A découvrir aussi
- L'exploit de Régis Lacombe et de Julie Chaboud.
- La Cerisaie... il y a 50 ans déjà.
- Dernière cérémonie de la Résistance au coeur du castrum.
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 222 autres membres