Fongauffier-sur-Nauze

Il y a bien longtemps les écoliers avaient un peu, parfois beaucoup trop, peur des gendarmes, ces personnages impressionnants rehaussés d'un austère uniforme, héritage d'une historicité surtout coercitive et peu favorable aux populations défavorisées.

Heureusement les gendarmes de ces époques paraissent aujourd'hui bien loin de ceux de notre temps. Ces militaires, plutôt ruraux, ont gagné la sympathie de la majorité des populations en allant au devant d'elles pour donner un maximum de tranquillité aux manifestations susceptibles de dégénérer, pour peu qu'il y ait eu quelque surcharge d'alcool, ou en veillant à ce que la violence routière soit jugulée.

Pour donner à nos futurs citoyens les bases d'un civisme affirmé il faut surtout inculquer les bases élémentaires éducatives que les manuels scolaires d'antan privilégiaient.

Une pédagogie partagée, ce 10 avril par Philippe Léglise, professeur des écoles, et Loïc Desprez, de la brigade de gendarmerie de Belvès.

Il paraît évident qu'il semblera plus naturel aux enfants de traverser aux passages protégés si on leur a parfaitement expliqué la dangerosité des passages furtifs où les piétons n'apprécient pas toujours, et de loin s'en faut, la conduite, toujours aléatoire, des automobilistes. Les adultes, hélas, ne sont pas toujours les meilleurs exemples.

Le piéton dispose de droits, imparfaitement reconnus par les automobilistes quand ils sont au volant, mais, comme tous les droits, ceux-ci appellent en réciprocité des devoirs.

100 % de réussite. 

C'est ce que le gendarme Loïc Desprez a su expliquer aux écoliers du C.E 2. Ils ont beaucoup apprécié la prestation de l'intervenant. Personne n'est resté  au bord de la route. Tous les élèves ont obtenu le permis piéton et dans la bonne humeur Loïc a raccompagné ses nouveaux jeunes amis de la mairie, où ils ont reçu leur permis et de chaleureuses félicitations,  à l'école.

C'est ainsi que l'on sème la salutaire graine de citoyens responsables et respectueux des règles élémentaires de sécurité pour le plus  grand bien de tous. 

Photos Bernard Malhache et Pierre Fabre.