Les prises de vue festives fongauffieraines d'un pro de l'image (1/3).
Le 24 août, journée de
En 1961, pour contourner les impressionnantes festivités buguoises de
En 2012 un collectif osa la relance et la plaça sous la symbolique de nos jalons d'antan. On ne pouvait imaginer, à quelques semaines de la fête médiévale, de faire un micro copier-coller. La sujétion de la date fut abordée et le principe de nos aïeux fut admis; c'est à dire le 24 août ou, six fois sur sept, le dimanche qui suit; lorsque le 24 août est un jour ouvré. Ce principe a été, à nouveau, discuté, informellement pour l'an prochain. Pour 2015 le 30 août paraît probablement bien tardif pour les vacanciers mais, a contrario, il se dégage de la "concurrence" des festivités du Bugue, de Daglan et, dans une moindre mesure, de Besse. Par ailleurs la mobilité des animations est un risque majeur de déstabilisation.
Le comité des fêtes, vraisemblablement, va choisir; soit le maintien du principe soit un affranchissement de celui-ci. Notons que les localités qui, pour des raisons parfaitement respectables, ont retenu le dimanche le plus proche de la date traditionnelle se sont écartées de la règle.
Après le premier reportage, à chaud, de Bernard Malhache, jetons d'autres regards sur cette manifestation festive fongauffiéraine qui, cette année, a eu les faveurs de la météo. Bruno Marty qui, cette année encore, est venu immortaliser cette fête à l'ancienne a pris des centaines d'images; naturellement elles sont strictement ©.
Aujourd'hui nous observerons le décor et les vieux métiers. Demain sera, exclusivement, consacré aux Reipétits et, enfin, après demain nous nous laisserons envoûter par la féminité.
Paul-Marie Chaumel, comme en 2012 et 2013, anima cette journée. Paul-Marie est de bien des manifestations. Il les couvre toutes à Siorac et, à Fongauffier, il tient en haleine les compétiteurs des 100 Km de Belvès. Paul-Marie apporte son savoir faire technique à Monplaisant, sa commune, et chaque année, bénévolement, il donne à la cérémonie du devoir de mémoire au Mémorial de la Résistance une qualité appréciée et reconnue par tous. Paul-Marie arc-boute ses racines paternelles sur les deux rives de la Nauze et, à ce titre, tisse un idéal lien monplaisano-sagelacois. C'est Paul-Marie qui a ouvert la fête.
Cliquez sur les images. |
Connaître son village c'est, aussi, une manière de s'attarder sur son passé, non pour le revivre, mais pour comprendre pourquoi surgit, là, une bourgade, coincée entre le Bloy et Pet Chaunat, dans ce Val de Nauze qui ne manque pas de charme. Cet ancien village abbatial a connu un bien lointain passé préhistorique avant qu'à la fin du XIème siècle les abbesses, pour six siècles, y règnent en seigneuresses incontestées.
Si vous avez loupé ces visites du 24 août pour les journées du patrimoine vous pourrez venir admirer ces vieilles pierres où l'authenticité s'affirme à chaque pas.
La Nauze, ici, règne en souveraine. Cette bien modeste rivière, parfois, interpelle par des fureurs dont celle de 1812 fut contée par l'écrit pathétique du meunier Jean Chenut.
Saluons deux noblesses; celle du métier d'ébéniste et celle du bois, matériau ô combien irremplaçable.
Le génie artistique du photographe c'est de savoir capter l'image la plus évocatrice d'une scène. L'expertise photographique de Bruno Marty sait, grâce à sa patience et à son observation, ne point louper le moment extrêmement court du glissement du matériau de vannerie des mains de Fabienne la rempailleuse.
De tous les champignons celui qui a le plus valeur culinaire c'est, assurément, la truffe. Georges Personne qui, pendant une bonne vingtaine d'années, fut l'éveilleur pédagogique de l'école de Sagelat, devenu honoraire, est revenu dans le village pour sensibiliser le public sur la thématique de ce bijou d'or noir.
D'aucuns appellent ces gaufres les gaufres salignacoises. Préférons leur le qualificatif de gaufres fongauffiéraines. André Deltrel, son préparateur, [ici avec Thérèse son épouse] en aurait vendu trois fois plus. Toutes et tous, en recherchant les saveurs des gaufres de leur grand-mère, se sont plus à retrouver des saveurs d'antan.
Parler du Périgord, en approchant de l'automne, c'est inévitablement s'intéresser à la pousse des cèpes. Pierre Fauchier en présente de magnifiques.
Si, dans un bois, vous en apercevez de cette dimension vous aurez une sacrée chance... Vous n'aurez pas même besoin de vous servir d'un bâton de chercheur. Pierre en compose de très jolis, pour les découvrir.
Les fromages du Périgord savent chatouiller les palais les plus délicats. Un bon rosé de Bergerac est le bienvenu pour les accompagner. La sainte-foyenne Brigitte Franchet, ici avec son mari, donna un aperçu de ses produits.
Deux personnages, toujours sur la brêche, pour les animations festives. Bernard et Serge, ici, préparent le brasero pour les grillades.
Quel moment d'intense joie, pour une fillette, de devenir la cavalière d'un gentil poney ! Les poneys sont venus de la ferme équestre sagelacoise de La Braude aux mains des époux Mallet.
Arnaud Barillet, le confiseur belvésois, à son poste ambulant de préparation.
De tout temps la féminité s'est embellie de parures. Que de beaux bijoux ! Aurélie Gallais, capdrotienne, qui est nostalgique de son passage à Juille, n'en présenta point en or feint.
Bruno Marty a su pointer le côté artistique avec ce double regard; la fascination de la fillette et l'attention de l'artiste.
Trois petits cochons et leur maman. Quel enfant n'a pas été ému par cette vieille histoire de ces trois petits cochons qui a bercé nos très jeunes années et tant pis pour ce terrible méchant loup qui ne réussit point à apaiser sa faim en les dévorant.
Les Trois Petits Cochons est un conte traditionnel européen datant du XVIIIème siècle, bien que son origine puisse remonter plus loin, mettant en scène trois jeunes cochons et un loup. Ce conte a été rendu célèbre dans le monde par l'adaptation des studios Disney en 1933.
Dans la version la plus connue aujourd’hui (celle adoptée par Walt Disney), les deux premiers petits cochons survivent ; le loup détruit d’abord la maison de paille en soufflant dessus, et le premier petit cochon s’enfuit pour se réfugier dans la maison de bois de son frère. À nouveau, le loup détruit la maison de bois en soufflant dessus. Les deux petits cochons s’enfuient et se réfugient dans la maison de briques de leur troisième frère. Cette fois, le loup a beau souffler, il ne parvient pas à détruire la maison. Furieux, il s’éloigne et revient quelques jours plus tard, décidé à attraper les trois petits cochons en entrant par la cheminée de la maison. Les petits cochons l’ont vu venir, et le troisième petit cochon, qui est le plus malin, place une marmite d’eau bouillante dans la cheminée. Le loup tombe dans la marmite et se brûle si fort le derrière qu'il repart par la cheminée et ne revient plus jamais.
En Val de Nauze il n'y a plus de loup depuis plus d'un siècle. Admirez le côté champêtre de l'image avec, au second plan, les boules de foin sur l'autre rive de la Nauze.
Une bonne centaine de repas ont servi dans les barnums. Celles et ceux qui n'avaient point réservé, à la cabane de Francis, ont pu prendre des grillades pour se restaurer à midi et, également, le soir pour dîner.
Plus esthétique et, surtout, plus fonctionnel et sécurisant le barnum double a remplacé le tunnel.
Le reportage de demain sera consacré aux Reipetits qui ont été le clou de la fête.
Sur les bords d'un affluent de la R.D de la Dordogne, à une vingtaine de kilomètres de là, étaient tirés de beaux feux d'artifice. Sur les berges d'un affluent de la R.G le feu d'artifice, tiré par Dominique, était, lui aussi, d'un raffinement pyrotechnique peu courant en Val de Nauze. Ses batailles aériennes ont conquis le public. Manifestement ce spectacle accompagné par la musique de Johann Strauss aurait mérité un bien plus large public.
"Auld Lang Syne". Pour quitter la Nauze, du Pont de la République à la cascade abbatiale, l'embrasement des feux de bengale, concomitant à l'appel du printemps prochain avec Vivaldi. incite à revenir l'an prochain.
Attention toutes ces photos, strictement protégées, sont © Bruno Marty. |
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