Fongauffier-sur-Nauze

Ce dimanche 28 août, c'était la quatrième réédition de la Fête à l'ancienne sur les berges de la Nauze.

Cette fête n'a rien à voir avec les grandioses fêtes du sud de la Gascogne, ni même avec sa concurrente du jour, "La Saint Louis" du Bugue ; mais, assurément, c'est une paisible et agréable rencontre à la charnière des vacances et de la reprise, où les derniers vacanciers se plaisent à musarder autour des stands et où la bonne humeur demeure une constante.

Deux temps forts ont marqué ce dimanche. Le défilé de chars sur le thème des quatre saisons fut plus que magnifique tant par sa beauté de plateaux que par la grâce des personnages qui ont illustré la thématique. Le feu d'artifice, suivi de l'embrasement de la Nauze, comme chaque année, a séduit le public du soir. 

Cliquez sur les images.

Ce reportage photographique de Bruno Marty est accessible à tout un chacun. Bruno peut élaborer des tirages à la demande. Le mieux est d'aller à sa galerie, au n° 10 de la rue du Fort, à Belvès, entre 10 h et midi ou de 15 h à 18 h 30, pour visiter sa galerie, cette année le thème est polynésien, et  voir ses photos de la fête à l'ancienne.

Notre ami Bernard Bernet, l'homme de toutes les animations, à la cuisson.

Pour la promenade dans le village, la source-fontaine mérite toujours un regard particulier. Sam, le fidèle et précieux compagnon de Paul-Marie, l'animateur de la fête, a quitté son maître pour suivre les découvreurs de Fongauffier.

La visite du village, immanquablement, passe par un passage sur le pont des Abbesses.

Pierre Fauchier, d'artisan sur bois, est devenu un artiste. Il est interviewé par Paul-Marie, l'animateur bénévole de la fête. Chaque année, ils honorent cette fête à l'ancienne où ils renforcent leur réseau de connaissances et où Pierre présente ses belles pièces.

Cette fête s'ouvre, aussi, à de bonnes spécialités gastronomiques. Thérèse et André ont été rapidement dévalisés des gaufres sagelacoises qui rappellent les contributions d'antan aux fêtes et les mais des élus. Les gâteaux et confitures, préparation maison, ont eu aussi un certain succès.

 En parcourant les stands, les exposants ont su donner un côté plutôt sympathique et vivant à leur emplacement.

Demain, à l'école, ces charmantes petites pourront dire à leurs nouveaux camarades qu'elles se sont assises sur des bolets.

Non, ce n'est pas un triumvirat car Marie-Noëlle, toujours sur la brèche [même quand elle est Sous la Brèche], a apporté à ce trio, le charme et la grâce de la féminité. 

 C'était les pédagogues de cette manifestation. Ils ont su parler trufficulture et aussi du matériau noble qu'est le bois dans le micro-patrimoine.

La fête fongauffiéraine, c'est, aussi, un peu la fête de la Nauze ; la souveraine de ces lieux bucoliques et aquatiques presque magiques. Ce jeune fils d'exposant a voulu aller dans la Nauze pour rendre visite à ses hôtes, vairons, goujons, truites, écrevisses et têtards qui deviendront d'agiles et furtives grenouilles, Un monde merveilleux, séducteur pour ce jeune écologue ! La rivière a bien souffert au cours du siècle précédent. Il faudra bien des années pour qu'elle retrouve tout son équilibre.

Le tourneur sur bois, tout au long de la journée, a expliqué et présenté son travail, en précisant qu'il fallait ajouter un ingrédient naturel et écologique... l'huile de coude.

Isabelle est venue de ses terres de Haute-Gascogne, apporter sa contribution bénévole et gratuite aux gentes dames et à la jeunesse féminine ; quelques sujets masculins s'y sont également prêtés, qui, ainsi fleuris, se voyaient parés pour la journée.

Chaque année, les candidats au repas affluent à la dernière minute. Ceux qui n'avaient pas réservé ont dû se contenter de la restauration rapide. 

Les lots de la bourriche ont été tirés au sort, en fin de repas. Notons la générosité des commerçants du Val de Nauze et saluons celle de l'Aéroclub, pour sa promenade aérienne qui reviendra à notre amie Thérèse, une prochaine octogénaire. Pour ses 80 ans, avec André, elle va voir son pays, du ciel, sous les nuances automnales. Un tirage au sort qui est bien tombé car Thérèse et André sont de solides contributeurs de la vie locale.

Ci-dessus, le char de l'automne. Les vendanges sont proches et le fouloir va écraser les beaux raisins des Pet-Chaunat avant de les précipiter dans la cuve. Au-dessous, les adolescents, beaux comme des dieux symbolisent la puissance de l'été.

Le pont de la République. Le char du printemps avec la métaphore des enfants porteurs de toutes nos espérances. 

Les adolescents n'étaient pas les seuls à s'éclater dans ce défilé.

Qu'ils sont mignons ces petits ! Que les parents en profitent car, malheureusement, cette période file bien vite.

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La grâce juvénile relayée sur le pont des Abbesses par la maîtrise des seniors.

Ce sera, certainement, pour cette jeunesse, un moment inoubliable.

Nos collines étaient toutes plantées de vignes.  C'était toujours de joyeux moments que de vivre l'équipée des vendanges. Les soirs d'hiver, au "cantou", on "énoisait" et les aînés avaient toujours de belles histoires à raconter qui, parfois, intriguaient les enfants.

Sur le pont des Abbesses, on n'y danse pas mais on salue au passage, le joli cours d'eau qui signe le lieu.

Pour eux, ce sera le joli souvenir d'une équipée estivale.

Dominique et Sylvain Garrouty ont tiré le superbe et traditionnel feu d'artifice.

Le pont de la République et l'écoulement de la fontaine lors de l'embrasement des feux de Bengale.

Reportage photographique © Bruno MARTY.

Si vous aimez ce reportage, n'hésitez pas, dans la rubrique commentaire, à féliciter chaleureusement son maître d'ouvrage et maître d'oeuvre, Bruno Marty, qui est monté sur la margelle du pont de la République et s'est mouillé les pieds dans la Nauze, en amont du pont des Abbesses, pour nous restituer ces images de très grande qualité.

Demain, "Les Reipétits sont sortis de leur nid", un autre reportage photographique de Bruno Marty.

Dans la semaine, "La fête à l'ancienne", vue par Bernard Malhache, et Coline notre jeune et séduisante future ambassadrice à Pékin.