Les rencontres buissonnières; une animation éveilleuse tout public.
Le festival des Rencontres buissonnières va s'achever ce dimanche. Cette heureuse et originale initiative culturelle de nos voisins acte pour entretenir une passerelle pédagogique et enrichissante permettant les apports et les ouvertures avec les localités voisines. Soulignons que cette année le jour de l'ouverture fut une belle journée pour notre ami Michel Ribette, monplaisano-belvésois, qui eut l'honneur de présenter en commun avec Dominique Hennequin, en avant première, "Des bêtes et des sorcières". Ce documentaire a fortement impressionné les écoliers qui ont eu le privilège d'être les pionniers de l'exploration de ce monde fascinant cassant bien des idées reçues. Quand on a vu un documentaire aussi saisissant on ne peut que se poser des questions sur notre présence, notre rôle sur la terre et sommes nous ce que nous pensons être des créatures supérieures à d'autres qui ont, souvent, une historicité infiniment plus ancienne que le genre humain. |
La salle où les amis de Michel Ribette étaient venus en nombre.
Photos © Bruno Marty
Michel Ribette et Dominique Hennequin.
Photos © Bruno Marty
Michel Ribette, fortement ému, rappelle combien cette mission le captiva pendant tant de jours... et tant de nuits.
Photos © Bruno Marty
EN PREAMBULE
En préambule de cette avant-première je souhaiterai adresser au nom de l’Association Belvésoise Culturelle :
- tous mes remerciements à la Municipalité du Buisson ainsi qu’à Alain Bordes et l’équipe du cinéma pour leur réceptivité à ce projet.
- à la municipalité de Belvès pour le soutien apporté à notre association culturelle
- un autre merci pour Marie-José Lacoste qui m’a apporté sa précieuse collaboration pour tourner les images de huppe
- un grand merci aux écoles du Buisson et de Belvès d’avoir eu l’excellent réflexe de faire profiter les enfants de cet évènement à travers la rencontre de cet après-midi, car face aux graves problèmes environnementaux et au manque d’initiatives de nos gouvernants, ces enfants ne doivent pas être nos survivants mais bien nos héritiers.
- Je vous adresse à tous un grand merci pour votre présence et vous souhaite une belle soirée.
- enfin et bien évidemment un immense merci à mon fidèle ami Dominique pour sa proposition de venir nous présenter en avant-première cette synthèse de sa nouvelle réalisation « Des bêtes et des sorcières » qui sera diffusée fin octobre sur ARTE.
Comme vous le savez toutes les espèces qui ont peuplées et peuplent encore notre planète sont issues d’un fabuleux phénomène appelé Big-Bang, qui fit naître nos ancêtres les bactéries puis au cours de l’évolution cette belle et inestimable biodiversité qui embellit et œuvre avec efficacité pour nous, dans nos environnements respectifs.
Au sujet du Big Bang, je me souviens d’une explication fort bien imagée par notre ami Jean-Marie PELT, explication que j’ai pris la liberté d’adapter.
Tout le monde sait que pour défendre leurs remparts les habitants de Belvès se sont métamorphosés en de redoutables et talentueux archers.
Alors et même si cela ne vous semble pas trop crédible, imaginez que je sois un de ceux-là et qu’en face de moi se trouve une cible – une cible de 1cm2.
Cible que j’atteins bien sûr, parce que je suis le meilleur des archers du castrum.
Mais quand vous saurez que cette cible était placée à 15 milliards d’années-lumière de moi vous comprendrez que l’émergence de la vie engendrée par le Big-bang, n’était autre qu’un improbable miracle.
Que nous soyons plantes ou animaux, car nous en sommes, nous avons tous des rôles différents dictés par nos diverses interactions garantissant l’équilibre des écosystèmes et la pérennité de toutes les formes de vies.
Nous sommes tous les fruits inespérés de ce miracle du Big Bang et rien que pour cela nous devons nous efforcer à plus d’attention et de respect envers toutes ces créatures et particulièrement aux espèces mal connues qui appartiennent soit à un autre « monde » que le nôtre, comme celui de la nuit à l’instar des chouettes et des chauves-souris
- mais aussi de porter un autre regard empathique, sans toutefois sombrer dans un excès d’anthropomorphisme, vers les espèces rampantes bannies par notre éducation judéo-chrétienne durant des siècles, à l’exemple des serpents et des crapauds.
Nous connaissons tous la nocivité destructrice des rumeurs diffusées sans connaissance et qui laisse des traces souvent indélébiles autant que débiles.
Alors prenons du temps :²
- pour mieux observer toutes ces espèces
- prenons du temps pour mieux les comprendre
- et de là, pour mieux assurer leur sauvegarde.
Si elles nous sont indispensables, je n’ai pas encore acquis la preuve du contraire.
Nos enfants doivent être nos héritiers et pas nos survivants
- c’est la sympathie de l’homme pour toutes les créatures qui fait de lui vraiment un homme, écrivait Albert Schweitzer
Très cher Dominique qui m’a fait partager bien d’autres réalisations y compris avec d’autres réalisateurs et même confier la conception et l’animation de 25 reportages pour la série « Respire » un très grand merci pour ces expériences et cette magnifique réalisation qui réhabilitera ces minorités animales, qui ont tant pâties de notre ignorance.
Continue d’œuvrer et de faire comme le dit Pierre Rabhi ta part du colibri, au service de la nature. Elle a tant besoin de gens comme toi.
Avant première « Des bêtes et des sorcières »
cinéma du Buisson le 27 septembre 2019
Michel Ribette
Michel Hennequin, dans son intervention aussi brillante qu'empreinte de modestie, fit part de son désir de revenir en Périgord, non en touriste mais pour travailler sur les thèmes qu'il sait si bien mettre en relief.
Photos © Bruno Marty
Auteur, réalisateur et producteur, Dominique Hennequin est aussi journaliste et a assuré pendant une dizaine d'années une collaboration avec un grand diffuseur français.
Attiré par les formatages longs, il réalise des reportages pour les magazines d'information puis des films documentaires diffusés sur les principaux médias français et euriopéens [ARTÉ, France Télévisions, TV5 Monde, Public Sénat, TF1, ZSF…).
Dominique Hennequin et Bruno Marty.
Photo Pierre Fabre
Ô divine surprise !
Quand Michel Ribette a présenté Dominique Hennequin à Bruno Marty, celui-ci a tout de suite remarqué sa chemise tahitienne et le nom de la marque "Teahupoo" qui se trouve être un spot de surf mondialement connu et qui a de grande chance d'être retenu comme site de compétition pour les jeux olympique de Paris en 2024.
S'en est suivi une brève conversation sur la Polynésie française et Bruno lui a dit qu'il était photographe et reporter indépendant là-bas.
Dominique Hennequin lui a alors appris qu'il avait séjourné quelques jours en pension de famille sur son atoll des Tuamotu en 2015 dans le but de filmer des raies manta qui viennent souvent dans le lagon sur un lieu-dit appeler la "nurserie". Habitant sur l'île, il n'a malheureusement pas pu le rencontrer car la communication n'est pas évidente dans ce coin du monde, à 18 000 Km de distance orthodromique de notre hexagone.
Il n'est pas dit qu'il n'y retournera pas un jour et que, peut-être, ils se reverront là bas.
Ce sont les scolaires qui ont la primeur de ce documentaire inédit.
Photo Dominique Hennequin
Un moment convivial des artisans de cette soirée.
Photo Pierre Fabre
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