Fongauffier-sur-Nauze

SALLES-de-BELVÈS

Alphonse Daudet a immortalisé, dans "Les lettres de mon moulin", le sous-préfet aux champs. Presque toutes les lettres de mon moulin se prêtent à une double lecture. Celle du sous-préfet aux champs nous livre un haut fonctionnaire impérial, homme distant et rigoureux, symbolisant l'autorité de l'État, et, dans une envolée plus poétique, le même personnage butant sur la rédaction d'un discours emphatique se transformant en poète bucolique composant des vers.

Maryline Gardner et Alain Maury.  Photo © Bernard Malhache.

Maryline Gardner, sous-préfète de Sarlat, n'a, probablement, rien de ce personnage protocolaire, représentant de l'Empire. Elle est bien plus à identifier comme une observatrice et accompagnatrice des grands chantiers de l'arrondissement qu'elle a l'honneur d'administrer. Notre sous-préfète a pensé qu'il était important, dans une terre où la forêt occupe une place non négligeable, de connaître les acteurs  de son exploitation, de sa maintenance et de son faire valoir.

Les pôles de transformation du bois, au cœur des reliefs sylvestres ou en lisière de ceux-ci, ne manquent pas dans notre bassin de vie.

La sous-préfète s'est attardée le 17 septembre, sur les hauteurs de Lamenet, à Gaudou, à Salles-de-Belvès, où l'entreprise Maury donne au bois ses lettres de noblesse industrielle pour bien cerner la mission des forestiers.

Cette approche pragmatique des travailleurs du bois nous ramènerait à l'aphorisme le plus connu de Jean Bodin "Il n’est de richesses que d’hommes".

Pierre Fabre. 

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Photo © Bernard Malhache.

Photo © Bernard Malhache.

Photo © Bernard Malhache.

Photo © Bernard Malhache.

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