Fongauffier-sur-Nauze

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On l'appelle "rhume des foins".

 

Résumé sur le rhume des foins

(rhinite allergique saisonnière).



Le week-end de la Pentecôte, a priori, se présente bien. Beaucoup de promeneurs, en empruntant les derniers chemins ruraux encore sauvegardés, seront donc tentés d'aller jouir du théâtre de la Nature. Certaines et certains, lors des beaux jours printaniers souffrent de rhinite allergique saisonnière ; dite "rhume des foins".

Grâce à la page http://www.creapharma.ch/rhume-des-foins.htm#resume intéressons nous un peu à ce rhume des foins.   

 

Si l’arrivée du printemps évoque pour beaucoup d’entre nous la douceur de l’air et le retour des beaux jours, cette période est pour certains davantage synonyme de désagréments. La cause de leur tourment : le rhume de foins, une rhinite allergique induite par les pollens d’arbres (notre photo), des graminées et diverses plantes herbacées, dispersés par le vent. Ses symptômes : brûlures, rougeurs, gonflements et larmoiement oculaires, éternuements en salve, obstruction ou écoulement nasal abondant, démangeaisons intenses … >> voir aussi symptômes du rhume des foins.

 

L'apparition et la gravité de ces symptômes du rhume des foins dépendent de la quantité d'allergènes présents dans l'air et du degré de sensibilisation préalable de la personne. 50% à 90 % des sujets souffrant de rhume des foins ont des antécédents d’allergies dans leur famille (prédisposition génétique). >> voir aussi causes du rhume des foins

La fréquence du rhume des foins varie selon les régions, les saisons ou encore les conditions climatiques. La rhinite allergique constitue un problème important de santé publique au niveau mondial, de par sa prévalence et l’importance de la population touchée, l’impact sur la qualité de vie des patients et les coûts qu’elle génère pour la société.

Le rhume des foins et la sensibilisation aux allergies polliniques augmentent au cours de l’âge scolaire et atteignent un pic pendant l’adolescence (notre photo). Depuis peu, la pollution de l’air urbain est de plus en plus souvent considérée comme l’une des causes potentielles ou l’un des facteurs de déclenchement, bien que cela soit encore contesté.

Selon la sévérité des symptômes, une prise en charge thérapeutique par étapes est proposée et peut/doit associer éviction allergénique (souvent difficile), traitement pharmacologique et immunothérapie (ou désensibilisation spécifique, sous forme injectable et sub-linguale) :
- les cromones, des molécules qui empêchent la libération d'histamine et agissent sur l'écoulement et les démangeaisons nasales. Elles sont bien tolérées mais leur action brève nécessite plusieurs administrations par jour.
- les antihistaminiques inhibent l'action de l'histamine et sont efficaces sur la plupart des symptômes de la rhinite allergique. Les anti-histaminiques de première génération entraînaient de la somnolence, les plus récents sont mieux tolérés.
- les corticoïdes locaux ont une action anti-inflammatoire puissante et agissent notamment sur l'obstruction nasale.
- les décongestionnants locaux peuvent être utilisés pour diminuer l'obstruction des bronches nasales, mais ne doivent pas être pris pendant plus de quelques jours.

La désensibilisation (ou hyposensibilisation) consiste à administrer des doses croissantes de l'allergène en cause afin que l'organisme s'y habitue. La durée globale de la désensibilisation est de 3 à 5 ans. Cette solution n’est envisagée que lorsque la gêne occasionnée est intense et longue (plusieurs semaines). Il est donc inutile d'entreprendre une désensibilisation lorsqu'on est sujet à un rhume des foins quelques jours par an. De plus il faut savoir que le taux de succès de la désensibilisation est de 85%.

 

http://www.creapharma.ch/rhume-des-foins.htm#resume

 





27/05/2012
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