Une bien pacifique secte en passe d'être oubliée.
Tout d'abord une secte qu'est ce que c'est ?
Le mot " secte ", qui fait un peu peur, désigne d'abord un ensemble d'individus plus ou moins important qui s'est détaché d'un enseignement officiel philosophique, religieux ou politique pour créer leur propre doctrine, et qui travaillent à faire valoir leur point de vue dans le monde.
Le terme de secte tout naturellement sert de racine au sectarisme.
Il existe, néanmoins, beaucoup de sectes dont, a priori, l'idéologie ne présente aucun danger sociétal.
D'aucuns assimilent les Chevaliers de Malte ou les quakers à des sectes. Ces derniers, membres de ce mouvement, sont communément connus sous le nom de quakers mais ils se nomment entre eux " Amis " et " Amies ".
L'ancien lycée de Belvès. Image Monumentum.fr
Bernard Malhache, personnage connu et apprécié de tous les Belvésois -et bien au-delà- pour ses travaux pédagogiques mais aussi pour l'accompagnement qu'il a apporté et apporte à la vie locale a pensé qu'un retour sur la tentative, plutôt insolite de personnages d'une bien inoffensive secte, d'interpeller les passionnés du castrum belvésois mérite d'être relatée. La prudence eet la réserve naturelle que l'on donne à l'érudition et aux érudits et, surtout, aux pseudo-érudits fait que nous nous montrons souvent, très souvent circonpects à l'envi. L'important texte qui suit ne manque pas, en effet, d'éveiller la curiosité et nous dit que, peut-être, là, de solides atouts ont été négligés et un grand questionnement se pose 40 ans après "aurions-nous fustigé une occurrence historique d'exception". |
Bernard Malhache, par sa contribution, s'interroge. Est-il, sur cette piste, un vibrant plaidoyeur d'une cause perdue ? Il fut, pour le moins, fasciné comme je pense que je l'aurais été moi-même si, à cette époque, au lieu d'être au pied des Alpes ou des Pyrénées j'avais été là quasiment à portée de voix du castrum belvésois. |
C’était à Belvès il y’a seulement quarante ans, l’ancien lycée laissé à l’abandon depuis la création du collège de Tournehil en 1971, venait de trouver un acquéreur R. Guasco qui arrivait avec une tête pleine de projets. Très rapidement force a été de constater qu'’il s’agissait de l’arrivée d’une secte dont il était le gourou, La cité a vécu alors des années tourmentées, sans peu d’informations sur les travaux qui furent immédiatement entrepris avec une main d’œuvre bon marché qui faisait les trois huit.
Voici quelques écrits datant de cette période :
« Il s'est avéré qu'un lycée était à vendre à Belvès, dont la situation Sud/Sud-est dominante répondait à ce que nous cherchions, point culminant d'une vaste vallée entourée de collines, dont la principale s'appelle la colline Saint-Jean.
BELVÈS, dont l'ancien nom latin est: Civitas Bellovacencis, est situé sur une éminence rocheuse au centre d'un vaste amphithéâtre de collines, à proximité des Eyzies, berceau de l'humanité pensante. BEL étant dans l'antiquité le nom du Soleil, ne peut avoir la signification de " beau " puisque ce mot n'a existé que très tard en français et que le BEL de Belvès est reconnu officiellement bien avant la Chrétienté. B c'est aussi Béresh - Beth qui désigne la maison Le hiéroglyphe égyptien de B est : EL c'est Dieu BEL signifie la maison de Dieu, donc le Soleil. VEZ ou Vaurez désignait en langue celtique le marécage dont le dieu était Maria .Donc Belvès signifie Le soleil sur les marais ; il y avait des marécages en bas de Belvès.
BELVÈS a été occupé depuis la préhistoire, surtout à compter du néolithique. Par la suite, les Celtes, les Gallo romains, les Wisigoths... s'installèrent dans la région. C'est à partir du XIème siècle qu'est édifié le CASTRUM, centre de la ville actuelle. Pour la suite de l'histoire, il faut souligner que Belvès connut des troubles divers, notamment la lutte contre les Cathares et les Albigeois, jusqu'à la conquête de Philippe Le Bel, où une période de paix relative s'installa.
Dès l'acquisition, des travaux ont été entrepris dit toujours R. Guaso Ils nous ont permis de constater, dans l'ancien réfectoire du lycée, l'existence d'alcôves taillées à même le roc, datant du néolithique, identiques à celles existant sous la halle du marché, et qui avaient été obstruées par des murs de brique. Après l'éboulement d'une crypte du XIIIème siècle découverte dans le site, nous avons pu constater que celle ci avait été construite sur les corbeaux d'une construction antérieure, datant du XIème siècle et allant de pair avec le rempart édifié à cette date. Ces corbeaux étaient eux mêmes placés dans des creux datant d'une époque encore plus ancienne. La disparition de la crypte laissa apparaître un sol tourmenté avec ouverture d'avens naturels. Les creusements faits de part et d'autre d'un bloc laissaient entrevoir une construction pleine dont la partie supérieure était travaillée et creusée de telle sorte qu'elle figurait un passage allant jusqu'à la falaise. Passage bordé de chaque côté par un parapet de 0,50 m de hauteur taillé en forme d'accoudoir, dont le fond constitue une banquette, ce qui nous l'a fait appeler Trône. Cet ensemble domine la vallée en forme d'arc de cercle, limitée à l'est par la colline de Cravelle. A la suite de ces observations, nous nous sommes aperçus que le trône rappelait l'avant du Sphinx.
Belvès et la Pyramide
Comme l'indiquent les livres, la pyramide de Chéops est située à l'intersection : 30 de latitude Nord et 31 de longitude Est. De là, pour les profanes, à penser que c'est une coïncidence, il n'y a qu'un pas. Chéops est aussi appelée KOUFOU qui signifie : " horizon lumineux ". La pyramide peut-être considérée comme un tumulus, équivalent d'un " montjoie ", c'est-à-dire d'une borne. Ceci est confirmé par l'attribution de la pyramide à THOT HERMES dont le symbole est une borne. Le nom de Chéops vient de CHE ou KE, KA qui signifie " âme divine " et de OPS qui signifie la Terre. La pyramide est construite de telle sorte que le creusement de ses faces rappelle étrangement l'angulation de Belvès. L'un étant négatif, l'autre positif. Les photos prises pendant vingt ans à l'équinoxe font apparaitre, au coucher du Soleil, sur la face Sud de la Grande Pyramide, un phénomène dit " de l'éclair ", partageant sa face en deux, pendant une vingtaine de secondes.
À Belvès, c'est une saillie juste au-dessus du trône, dans l'axe, qui permet le phénomène de l'éclair au zénith du solstice d'été. Ceci prouve que Belvès et la Pyramide ont la même origine solaire et qu'ils sont complémentaires. L'un marquant l'équinoxe : Chéops. L'autre marquant le solstice d'été: Belvès En ce qui nous concerne, notre venue à Belvès n'est pas fortuite elle est le fruit d'une étude approfondie à partir de Chéops.
Belvès et les Templiers
Il est indéniable que le Castrum a été, au XIIème siècle, la propriété des Templiers. Les faits sont relatés Dans les anciens Larousse Illustrés de 1928 (en 5 volumes) où il est dit que Belvès présente des restes gothiques, les vestiges d'un monastère templier et une tour féodale du XIIème siècle. Dans des archives ou l'on précise qu'une maison sise, Rue Rubigan, faisait partie de l'archevêché et que, les Templiers, voisins de cette maison furent dépouillés de leurs biens en 1507 par l'église. En 1269 l'archevêché se rendit acquéreur du Castrum de Belvès qu'il partagea avec les Templiers. L'importance de Belvès était connue de l'église et en 1507, elle leur reprit un fief primordial afin que le Roi de France ne puisse se l'approprier. L'accord des Templiers pour la restitution de ce bien, nous fait donc supposer qu'ils connaissaient les intentions du Roi de France à leur égard... La rue qui allait de l'entrée du lycée à l'hôpital (Castrum) s'appelait : Rue des Templiers. Elle fût débaptisée par un maire contemporain et se nomme actuellement : Rue de la Retraite. On ne voit pas pourquoi et dans quel intérêt on a changé le nom de cette rue. Pour la petite histoire, il est surprenant de constater que l'archevêque de Bordeaux. Bertrand de Goth, étant entré en pourparlers avec les Templiers, soit devenu subitement un personnage aussi important. En effet, sans raison apparente, celui-ci devint pape en 1305 sous le nom de Clément V et installa la papauté en France. Ses relations avec les Templiers avaient une importance que l'on pourrait qualifier de primordiale dépassant de loin les intérêts de l'église. Ne soyons pas dupes, les dates en font foi, Belvès a été le premier geste de spoliation du pape Clément V envers les Templiers. Les privilèges exceptionnels dont ils bénéficiaient ainsi que la caution que l'église leur avait accordée, laissaient à penser que ce qu'ils avaient rapporté de Jérusalem n'était pas si anodin que cela. Le vrai secret des Templiers n'est-il pas un lieu ou la possession d'un lieu? La France n'a-t-elle pas le privilège de ce lieu? Les Tables de la Loi ne sont-elles pas des figures géométriques? Surtout quand on sait que les Templiers se réunissaient symboliquement autour d'une table ronde. D'où les Chevaliers de la Table Ronde du cycle Arthurien. On parle de cette table ronde dans "La rosée brûle Sel ". Où est la table? Quelles sont les figures géométriques des deuxième et troisième tables? La démonstration géométrique situant Belvès, les fait apparaître.
La secte était également propriétaire de l’Hôtel Bontemps dans lequel ont été réalisés d’importants travaux de restauration.
Il n’y avait aucun échange avec la population, des procès de voisinage ont même été intentés contre les propriétaires riverains qui jetaient un œil, de chez eux, sur le chantier pour voir l’avancement des travaux.
Du jour au lendemain ces gens ont quitté les lieux, non sans avoir « buldozérré » leurs découvertes.
La propriétaire suivante fut Marie-Camille de Monneron qui, pendant une période, avait transféré son musée de poupées de Nontron à Belvès.
Des lieux au riche passé qui pourraient un jour futur, selon Christian Léothier (vœux 2020) devenir un espace de coworking pour la société internationale ATOS.
Le site est exceptionnel, j’en garde un excellent souvenir de mes premières années d’enseignant.
Les photos sont tirées d'un ouvrage édité par la secte. En gros plan ce qui est appelé le trône, une vue plus globale du chantier permet de voir l'ancien hôpital et au fond la place du marché aux oies. L'hôpital actuel a été érigé sur ce site. Au préalable des fouilles avaient été effectuées par le service archéologique départemental et une soirée de restitution avait eu lieu à l'époque.
Des travaux qui, pour le moins, inquiétaient la population.
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