Une surprenante échappée automnale au fil de l'eau.

Bruno Marty, que l'on ne présente plus, avait surpris, il y a six ans, le 22 novembre 2009. Il n'hésita pas à se jeter à l'eau pour photographier l'évolution d'un T.E.R au niveau de Beynac. Une image qui, par sa qualité artistique, a émerveillé les lecteurs de ce blog mais, aussi, les visiteurs de sa galerie belvésoise.

Le dimanche 8 novembre le soleil brillait de tous ses feux sur la vallée de la Dordogne.

Un ''quarteron'' de ''supeurs'' Olivier et Bruno Marty, de Sagelat, Nathalie et François Feray, de La Raze (Veyrines de Domme), créateur de l'école de SUP Périgord basée au Couderc à Cénac, ont décidé de s’offrir une balade automnale sur le fleuve.

Je rappelle que je respecte la terminologie du géographe émérite André Perpillou. Il s’est élevé contre l’emprunt de rivière pour la Dordogne. Cette dénomination fluviale lui revient de droit ou alors il faut déclasser la Garonne en rivière. Le seul regret qu’il est permis d’avoir pour le terme de fleuve c’est qu’il passe pour moins poétique que celui de rivière, tant pis pour la Rivière Espérance de Christian Signol.

Ces quatre ''pagayeurs'' ont descendu, en SUP (Stand Up Paddle) les 16 Km du cours d’eau entre Cénac et Les Milandes.

Quelle extase ; la Dordogne pour eux tous seuls. Pas de canoës ni de kayaks et autres gabarres en vue ! Ils ne rencontrent que des cygnes, des hérons cendrés et quelques barbeaux de belle taille. Ils filaient sous leurs embarcations.

La descente au fil de l'eau leur permet de profiter d'une vue imprenable avec dans l'ordre les châteaux de la Malartrie, à La Roque-Gageac, puis ceux de Castelnaud, de Fayrac, de Beynac et enfin des Milandes.

Cette balade tranquille et romantique sur la Dordogne, s’est agrémentée de zones délicates à franchir, à savoir des petits passages rapides avec très peu de fond, au moins aussi bas qu’un fort étiage estival.