Fongauffier-sur-Nauze

Muriel, aujourd'hui, dans ce vieux castrum médiéval, symbolise l'affinité naturelle qui établit le lien de nos provinces disjointes. Elle aime cet oppidum où elle attend de revoir celles et ceux qu'elle accueille pour découvrir ce vieux pays où, il n'y a pas si longtemps, les locuteurs s'exprimaient dans la langue des troubadours occitans.

Muriel aime ce pays où il fait bon vivre, où, hélas, on ne mesure pas toujours à juste valeur, le privilège que nous avons de pouvoir écouter dans nos champs et nos bosquets, le chant des oiseaux, où nos pas croisent à chaque instant, un pan de  notre toute petite histoire. Muriel pense que nous avons bien de la chance de pouvoir surprendre soit un lièvre ou sa hase filant agilement vers leur gîte ou une laie suivie de ses petits marcassins cherchant leur nourriture en lisière de Bessède. Nos petits ruisseaux, capricieux et discrets, partant vers une souveraine insaisissable, lui donnent aussi à penser que "vu(e)s de nos fenêtres", nos toutes petites échappées permissives devraient nous inciter à la saisie de beaux clichés. Cela pourrait être un gentil écureuil passant d'une branche à l'autre, un oiseau craintif surveillant tout ce qui l'entoure, une gallinule (poule d'eau) et ses poussins évoluant gracieusement sur le bief d'un ancien moulin, un marronnier en fleurs ou  de magnifiques cerisiers chargés de beaux fruits.

La vie d'un bourg, au ralenti, c'est quasiment un arrêt sur image. Profitons de deux voisins qui discutent d'une fenêtre à l'autre, d'un enfant caressant son chien dans le jardin, d'un chat surveillant, à la sortie d'un soupirail, une souris. Tout cela pour marquer en images, ce printemps.

Toutes ces images reposantes méritent une attention plus soutenue parce que nous sommes limités dans nos mouvements et qu'il faut savoir profiter de cette permissivité restreinte. Elle nous est imposée pour apprécier ce, qu'en temps "normal", nous voyons mais ne savons pas regarder.

"Vues de la fenêtre"

Cette recherche d'images concomitantes à ce confinement printanier, est destinée à toutes celles et à tous ceux qui, de leur fenêtre, on admettra volontiers du parcours de leur évolution pédestre autour de leur domicile, voudront bien prendre une ou plusieurs images de ce qu'elles ou ils voient. Images prises de leur appareil photographique ou de leur téléphone portable.

Ces images devront être acheminées par courriel à terresdenauze@gmail.com

 Il faudra donner une petite légende à chaque image et, éventuellement, citer l'auteur(e).

Attention, il ne s'agit pas d'un concours. Les auteur(e)s des meilleures images ne gagneront pas un voyage aux Seychelles ; primo, les avions sont cloués au sol, et, secundo, nous sommes farouchement opposés au gâchis de notre oxygène pour proposer une récompense de cette veine et, tertio, nous n'avons aucun moyen.

Personne ne gagnera rien, si ce n'est le plaisir de nous faire partager vos vies au quotidien.

Un jury triangulaire composé de Bruno Marty, Michel Ribette et Bernard Malhache  notera les images. Muriel Fischer émettra des avis.

Les images seront classées en 3 thèmes.

   - la nature

   - la vie au coeur des villages

   - images insolites : orages, éclairs, arc-en-ciel, voûte céleste, la nature la nuit, etc.