André Savelli fut fascinant !
BELVÈS
L'auditoire du professeur André Savelli fut, hélas, -et ce fut bien dommage-, presque confidentiel, ce dimanche 30 octobre à la salle d'honneur de la mairie.
Le public fut très épars mais passionné.
Introduit par Gérard Vilatte, conseiller municipal chargé de la culture, et présenté par Michel Carcenac, André Savelli, professeur du Val de Grâce, s'appliqua, avec nombre de détails à présenter la mission humanitaire du corps du Service de Santé des Armées, pendant trois quart de siècles dans ces zones arides du Sahara.
Michel Carcenac et le professeur Savelli.
Sa connaissance humaine des populations locales, son extraordinaire maîtrise du sujet et sa facilité d'élocution ont fortement marqué l'auditoire.
"Le Serment d'Hippocrate" méritait, au Sahara, toute sa noblesse. Le professeur Savelli se trouve autant à l'aise pour parler de l'histoire et de la géographie saharienne que pour aborder un sujet médical.
Il n'est en effet pas "facile", pour autant que l'exercice puisse l'être ailleurs, dans ces contrées arides de pratiquer la médecine. Il cita l'exemple de l'ophtalmologiste qu'il fut, opérant un bédouin de la vessie, avec pour assistance un manuel de chirurgie, tenu ouvert par une infirmière, et une lampe à pétrole. On imagine mal la complexité et les prouesses du métier en mesurant la fascination qu'il apporta en réussissant.
Il donna un point d'humour à son exposé en disant que les médecins sahariens furent, en quelque sorte, les précurseurs de la C.M.U.
André Savelli a su être profondément humain tout au long de ses années sahariennes et l'émouvante retrouvaille avec son infirmier-chef saharien en porte témoignage.
S'il fallait donner des épithètes pour situer le fil conducteur de sa conférence on pourrait dire : humanisme, compétence et humilité.
Texte et photo Pierre Fabre.
Newsletters en attente.
L'ordre séquentiel est, en fonction de l'actualité, évolutif.
Le jour des défunts. Pictogramme de celles et de ceux qui nous manquent. La félibrée 2011, la soirée des bénévoles. Le 7 novembre : ultime mise au point en amont du cinquantenaire du théâtre. Le 11 novembre à Monplaisant. le 11 novembre à Sagelat. Péchaud ; un mitage bien nommé. Les bouilleurs de cru ont disparu. Ils préparent Noël. Après un semestre ultra-sec. L'été de la St Martin ; une bizarerie aléatoire. Les anciennes mesures de notre ruralité locale. Le Colombier un hameau bien antérieur à la Révolution. Le conciliateur, un personnage mal connu. "Les gouyats de la Nauze" iront à Villefranche pour le Téléthon. Le feuilleton persistant de la réouverture de la voie ferrée de Villeneuve.
|
A découvrir aussi
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 222 autres membres