Au secours du patrimoine cultuel monplaisanais.
S'il est un sujet délicat à aborder c'est bien celui qui relève du domaine de la spiritualité. Dans notre pays, grâce à l'heureuse "Séparation de l'Église et de l'État", on devrait plutôt dire "Séparation des Églises et de l'État", bienfait des avancées portées, dans ce domaine, par des tribuns de sensibilités fondamentalement différentes, eu égard à leurs convictions respectives, Émile Combes, Jean Jaurès et Aristide Briand, nous sommes dans un contexte qui peut passer pour le plus acceptable de la planète au niveau de la liberté de conscience ; l'ex Alsace-Lorraine exceptée. Rappelons que ces terres germaniques étaient sous domination prussienne en 1905.
Le maître-autel dominé par une simple vitre. Photo J-Paul Chaumel.
L'inventaire de 1905 a donc permis de définir le petit patrimoine cultuel, ou l'on assimile les vitraux des églises. Celui-ci appartient, faut-il le rappeler, aux communes.
Les communes ont donc pour mission de veiller à la sauvegarde de ce petit patrimoine. Le conseil municipal assume donc la souveraineté de gestion de celui-ci. Est-il tenu de l'enrichir ; certes non ! Il le peut s'il le souhaite ou s'il s'en donne les moyens.
Comme on le dit couramment on a souvent d'autres priorités !
Le vitrail qui coiffe le chœur de l'église de Monplaisant paraît bien pauvre. L'abbé Picard souhaiterait donner à cet édifice cultuel une autre apparence et, pour ce faire, compte sur la générosité de ses paroissiens ou sur le mécénat.
Celles et ceux qui voudraient bien voir l'autel de cette petite église, qui a déjà connu la réhabilitation de son autel, rehaussé d'un vitrail en harmonie avec son édifice sont invités à envoyer leurs oboles et legs à la Paroisse N.D de Capelou. Il leur sera établi un récépissé pour étayer leur déclaration de revenus.
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