Fongauffier-sur-Nauze

Fongauffier-sur-Nauze

Et oui Joëlle l'a fait en totalité....

 

Le parcours de ce mercredi 24 juillet, la balade des confluents, strictement identique en longueur, 62 Km, à celui de la balade des neuf cours d'eau était, à cause du profil, un peu moins facile.

 

 

Joëlle Krebs-Calès.jpg

 

 

Joëlle Krebs-Calès, qui pratique la promenade à bicyclette à doses homéopathiques, voulait bien découvrir ce parcours et, à 7 h 01', prit le départ avec Daniel, son mari, Tony son voisin, Alain, un habitué de la petite reine qui, pour la circonstance, à sacrifié la balade hebdomadaire de nos amis des "Sentiers d'antan" et votre serviteur.

 

Départ.jpg

 

Une promenade cycliste, même cool-cool, c'est tout de même, physiquement, plus dur qu'une journée de secrétariat à la mairie de Pontours... même en période chargée. Joëlle ne voulait absolument pas renoncer.

 

Le départ, tout de suite suivi par la montée de deux petites côtes et le raccord au groupe de l'autre Pierre, le Bosmiaud-Sagelacois,  est parfait pour la mise en forme. Après la collerette de Pinsac les randonneurs apprécient le délice de la descente vers Écoute s'il pleut.

 

 

Château de La Roque.jpg

 

 

Une quinzaine de kilomètres, bien  peu accidentée, suit avec, toutefois, un faux-plat montant pour remonter le cours du Moulant.  De ce Val du Moulant on admire la majesté de ce magnifique château de La Roque, superbe sentinelle de ce pays cypriote.  Au kilomètre 18 les choses se corsent un peu et l'accès à Meyrals ne s'obtient qu'après un effort soutenu sur deux kilomètres, 41 mètres de dénivelé... ne parlons tout de même pas d'une ascension.

 

  

Château de La Roque n° 3.jpg

 

Le vénérable château privé de La Roque tel que l'on peut le voir à l'embranchement de Meyrals.

 

 

 

Meyrals n° 2.jpg

 

 

Le typique village de Meyrals mérite bien une escale. Par ailleurs celle-ci permet une petite pause. Pierre, celui du Limousin, tenait à faire remarquer la particularité du tympan de l'église avec sa coquille Saint-Jacques. Il avait déjà attiré l'attention de ses compagnons un peu plus bas en observant les anciennes demeures de la vallée du Moulant. De là part un propos d'Alain qui se verrait bien aller à Saint Jacques à bicyclette mais il ne voit pas avec quels équipiers. 

 

 

À l'heure de la mise en page de ce support, alors que la cicatrice de Brétigny reste encore béante, on apprend qu'un terrible déraillement de T.G.V à St Jacques-de-Compostelle vient de se produire.

Le bilan s'avère particulièrement lourd pour l'Espagne, bien sûr, mais, certainement, bien au-delà !

 

  

 

 

Meyrals n° 3.JPG

 

 

On ne s'attarde pas davantage car la fraîcheur matinale ne va pas s'éterniser et il faut profiter de ces moments propices pour la montée vers La Bouyguette ; 34 mètres plus haut négociés sur quelques hectomètres. Enfin le plateau, Joëlle, qui a renoncé à un très honorable repli stratégique en rentrant par les crêtes de St Georges, est toujours là, un genou en souffrance. L'agréable descente vers Les Eyzies permet d'oublier les côtes antérieures. 

 

 

File:Eyzies-musée-falaise.jpg

 

Image Wikipédia.

 

Tony et Alain, sur leur lancée, filent et à peine se rendent-il compte qu'ils sont au cœur d'un haut lieu de la préhistoire. Ils traversent cette localité sans que l'on puisse prendre une photo de groupe. Nous nous contenterons donc de celle de l'encyclopédie Wikipédia.

 

 

 

Le regroupement aux Eyzies.jpg

 

 

On se regroupe sur l'autre berge de la Vézère avant de repartir vers le Bugue en empruntant la rive droite peu fréquentée par les flux automobiles des juillettistes. Une petite côte rappelle l'attention de tous avant de musarder sous st Cirq et sa Grotte du Sorcier.

 

 

 

Guy Talbot.jpg

 

C'est l'arrivée au Bugue. La première moitié du parcours est largement bouclée. Dans la cité touristique de la Porte de la Vézère notre ami Guy Talbot accueille les randonneurs et leur fait le plaisir immense de leur apporter de l'eau bien fraîche et un gâteau convivial pour une remise en forme.

 

Un canard sur la Douch.jpg

 

  

Devant le bief adjacent à sa demeure on peut admirer de gentils canards hôtes de ces lieux aquatiques. Hans Andersen, par métaphore, en juillet 1842, a déclassé ces adorables palmipèdes avec "Le Vilain Petit canard"  (en danois : Den grimme ælling). Son conte pour enfants, où il décrit les principales périodes de sa vie, nous rend ces oiseaux bien sympathiques.

  

DSC_2619.jpg

 

La Douch va s'unir à la Vézère mais avant cet hyménée elle veut nous livrer toute sa féérie avec cette cascade buguoise où Guy a mémorisé par sa photo l'escapade de la Promenade des confluents.

  

DSC_2623.jpg

 

 

La confluence de la Douch et de la Vézère franchie il convient après cette régénérescence bien agréable de repartir vers une autre confluence, la plus majestueuse ; celle de la rivière préhistorique et du fleuve historique que Christian Signol appela, par licence poétique, "La Rivière Espérance".

 

Pour aller du Bugue à Limeuil la route, la R.D n° 703, réserve quelques surprises aux randonneurs avec une première côte, celle du Cingle du Bugue. Elle se monte facilement. Beaucoup moins facilement la rampe de Bellevue, qui ne dure que 300 mètres, prend une trentaine de mètres de dénivelé.  On laisse sur la gauche le lieudit de Fongaufié, un seul f et un é en terminaison, et on recherche Limeuil en traversant l'écart de Saint Martin.

 

 

 

 

Image Wikipédia.

 

La dernière escale et pause sur le pont de la Vézère où la féale, peut-être à regret, se soumet à sa dominante, permet un coup d'œil sur cette réunion, certes, mais aussi sur ce village de Limeuil chargé d'histoire, citons Isabelle et Isabeau de Limeuil et beaucoup plus récemment celle de Fernand Linarès, 1850/1938, médecin et fin diplomate qui sut sceller l'histoire du Maroc à la France.

 

  

 

La pause sur le pont de Limeuil.jpg

Il faut bien boucler le circuit car l'heure tourne. Le soleil commence à darder fort. C'est l'ultime segment sans attardement ; Le Mouscard, Bigaroque, Le Coux, La Faval, Siorac et c'est l'éclatement au Moulin Vieux où Tony, notre septuagénaire transalpin qui a passé sa vie active à Londres, plus en forme que jamais, Daniel et notre solide Joëlle, fourbue mais épanouie par sa sortie, vont partir à l'assaut de la sévère rampe de Bosredon, vers leur hameau de Bigayrou.  

 

Et oui Joëlle a soutenu tout le parcours. Bravo Joëlle. Il est peut-être un peu tôt pour dire si jeudi 1er août notre élue monplaisanaise partira pour le circuit des bastides, toujours 62 Km, toujours ponctué de côtes...

 

Photos et images :

 

  - Encyclopédie Wikipédia.

  - Guy Talbot.

  - Anonymes qui ont bien voulu appuyer sur le bouton de l'appareil.

  - Pierre Fabre.


Ces balades cyclistes, naturellement, seront poursuivies et rééditées au cours de la saison avant l'hiver. 

 
 
 


25/07/2013
1 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 221 autres membres