Histoires de chemins.
Avant la réunion informelle de ce vendredi 22 février, à 20 h 30, à la salle des fêtes de Sagelat, qui sera, espérons le, un premier contact multi-communal de partisans de la sauvegarde des chemins ruraux saluons les initiatives citoyennes dans ce domaine.
Toutes les communes ne peuvent pas avoir la chance d'avoir à leur tête un maire qui, comme J-Bernard Lalue à Monplaisant, prend un engin de T.P pour rouvrir, à moindre frais, un chemin en voie d'abandon ou, plus spectaculaire encore, un conseiller municipal, Bernard Grenier, toujours sur la brèche, qui, bénévolement, se dépense sans compter pour le patrimoine commun, dont celui des chemins ruraux.
Cliquez sur l'image et sur le plan.
C'était au printemps 2011. Bernard Grenier venait de redonner vie au chemin rural de Fleurat à la Rouquette.
L'examen des plans cadastraux nous révèle souvent que le réseau des chemins ruraux est une symphonie inachevée. Les chemins en impasse, pour d'obscures raisons, laissent supposer qu'il y a eu, jadis, des obstacles naturels, certes, mais, surtout, des résistances humaines de propriétaires qui voulaient bien jouir des avantages mais ont eu assez de puissance pour écarter l'intrusion d'un chemin rural, nos anciens disaient, avec une forme de respect patrimonial, les chemins classés, dans leur propriété pensant, bien à tort, qu'un chemin dévalorise le fonds immobilier. Si maintenant l'argument, de très mauvais aloi, de la vitesse des usagers est mis en avant, il existe des moyens légaux et pratiques pour la réduire, à l'époque, où la vie sociétale était pourtant plus humaine, ce n'était, tout de même, pas les évolutions des charrettes hippomobiles qui posaient des problèmes sécuritaires et pouvaient troubler la quiétude des riverains !
Attardons nous sur la commune de Sagelat. Elle présente deux curieuses particularités sur sa section B. La ferme du Village est atteinte par un chemin rural, jusque là il n'y pas d'originalité extraordinaire, mais la particularité de ce chemin est qu'il n'est pas connecté au réseau. Ce chemin est donc enclavé dans le domaine purement privatif exclusif de ses riverains.
Plus insolite encore l'ancienne ferme de Lestang est, elle aussi, atteinte par un chemin rural qui n'est pas connecté au réseau. Qui plus est ce chemin, joignable seulement par un chemin privatif de servitude, comporte quatre têtes... toutes en impasse !
Qui dit mieux !
Remarquons une erreur qui a, probablement, été constatée bien des fois mais n'a jamais été corrigée depuis 1934. Le ruisseau très intermittent qui se glisse entre le Village et Lestang, bien entendu, n'est pas la Nauze mais, un de ses plus modestes affluents, le Branchat.
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