Il y a 100 ans aujourd'hui.
L'assassinat de Jaurès. En médaillon à gauche, Raoul Villain, "l'illuminé" qui l'abattit et qui fut gracié pour cet acte odieux.
Tout le monde, ou presque, aujourd'hui se réclame de Jaurès. Ce n'est pas, pour certains, le moindre paradoxe; notamment pour ceux qui, sans vergogne, regrettent de ne point avoir de vocabulaire assez dithyrambique pour se flatter de leur abandon, pour autant qu'ils y aient souscrit, à l'idéal du tribun.
Passons sur ces fantaisies, licences et permissivités du verbe... Jaurès appartient un peu à tous mais, tout de même, beaucoup plus à celles et à ceux qui aspirent à un républicanisme ardent empreint de tolérance, d'équité et de laïcité. N'oublions pas que Jaurès, profondément croyant, fut un partisan déterminé de la loi de "Séparation de l'Église et de l'état", votée sous le ministère Combes, un ancien séminariste devenu un rigoureux agnostique, dont le rapporteur fut Aristide Briand.
C'est au partisan de la paix, ce 31 juillet, 100 ans après son stupide assassinat, que nous devons penser. La paix, trois jours avant l'ouverture des hostilités, perdit un de ses plus résolus partisans.
Rappelons que l'exposition sur |
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