La solidarité, une valeur civique toujours d'actualité.
BELVÈS
Les élèves ont tous attendu que leur professeur les invite à s'asseoir. Belle démonstration, sans faille, de respect dû aux hôtes.
La solidarité ; un thème de l'instruction civique qui n'a pas pris une ride.
Certains aînés, qui n'ont pas mis les pieds dans une salle de classe depuis plus d'un demi-siècle, se plaisent à décrier l'enseignement contemporain et s'en prennent aux enseignants qui, selon certains, n'inculquent plus les valeurs qui, jadis, étaient des règles gravées dans le marbre.
René Éons, Marie-José Veyret et René Chouet.
La ritournelle, sans variante, qui transcende allègrement les siècles voulant qu'autrefois "on" savait faire et que maintenant "on" est en dessous de tout sera plus que vraisemblablement reconduite dans les siècles à venir.
René Chouet répond à la première question.
Le 27 mai le Collège Pierre Fanlac recevait deux personnages, René Chouet et René Éons, résistants qui ont connu la Déportation, qui passent leur temps à rencontrer, dans les écoles primaires et secondaires du département, les élèves ont certainement une idée bien différente.
Les élèves de Marie-José Veyret, dans le cadre de l'instruction civique, ont disserté sur la solidarité et, plus particulièrement, sur la solidarité pendant la période trouble de la guerre et de l'Occupation.
Thelma a été l'élève qui posa les premières questions. "Quel âge aviez-vous au début de la guerre ? Quel métier faisiez-vous ? "
En amont de cette rencontre les élèves avaient préparé quelques premières questions pour les intervenants et cette recherche civique s'est poursuivie pendant plus d'une heure.
Photos Pierre Fabre.
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