Le piégeage des frelons.
BELVÈS
Richard Legrand est un intarissable conférencier. Photo Bernard Malhache.
Richard Legrand, apiculteur bergeracois, représentant de "L'abeille périgourdine", vice président de l'U.N.A.F (union nationale de l'apiculture française) est devenu un spécialiste de la lutte contre le frelon asiatique, un des principaux destructeurs des colonies d'abeilles. C'est à ce titre qu'il était vendredi 8 Mars l'invité de l'association locale de protection de l'environnement "Terre en vert".
En l'absence de Sylvie Braud présidente, récemment accidentée, c'est Carole Vidoni qui a accueilli le conférencier. Il s'agissait de la troisième réunion locale pour évoquer ce nouveau prédateur et surtout lister les mesures qui peuvent être prises pour l'éradiquer.
Après avoir évoqué le parcours en métropole, de cette espèce exotique envahissante les dangers qu'elle représente pour les abeilles mais aussi pour l'homme, ses piqûres se sont avérées plusieurs fois mortelles mais souvent très invalidantes, il a été présenté des moyens de lutte contre ce danger sanitaire de 2èmecatégorie dont on a recensé plus de 10 000 nids dans les quelques soixante dix départements qu'il occupe aujourd'hui. Il s'agit de ralentir sa progression et parmi les mesures envisagées il y a le piégeage à propos duquel on avait jusque là émis beaucoup de réserves. Le piégeage de printemps à pratiquer dès cette lecture aux abords des ruchers, mais surtout dans les secteurs ou ont été trouvé des nids ; il vise à capturer des femelles fécondées qui ont survécu à l'hiver. Il permet la diffusion des descendantes. Pendant l'été le piégeage d'ouvrières permet de diminuer la taille des nids et l'effet de la prédation. La destruction des nids est toujours utile mais demeure un moyen d'action qui perd progressivement de l'efficacité en avançant dans la saison. Les questions des apiculteurs ont été nombreuses et ont permis de développer un facteur déterminant de réussite : le choix de l'emplacement, le type de piège et le choix des appâts. Quel est le rôle que peuvent tenir les collectivités dans cette lutte? Au minimun recevoir les déclarations de nids, l'établissement d'une carte situant leur présence, l'aide pour la destruction, la diffusion le plus large possible des conseils de piégeage. On se rend très bien compte que là où les municipalités ont distribué des pièges le nombre de nid à considérablement diminué.
L'association "Terre en vert" est là pour répondre à toutes les interrogations de tous.
Bernard Malhache.
Le blog de demain vous présentera le dîner de printemps du comité des fêtes de Monplaisant. Pour ce repas il reste encore quelques places disponibles à retenir avant le 19 mars. |
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