Le salon de la chasse s'est ouvert à l'écologie.
Après Daniel Gascou, le président de la société de chasse, à gauche sur le trombinoscope, plusieurs personnalités ont pris la parole. Christian Léothier, maire de Belvès, Gérard Biou, maire de St Pardoux, Michel Rafalovic, président de la communauté de communes, Sylvie Braud, Terre en Vert, David Martin, pour la sauvegarde la forêt, Edith Malassagne, Sentiers d'Antan et, in fine, Claude Veyssy pour la fédération départementale de chasse.
Toutes ces personnalités ne se voyaient pas intégralement partie prenante de la chasse et plusieurs intervenants ont même mis en avant leur fibre écologiste. Ils se sont tous rejoints pour affirmer qu'un lien les réunissait dans la ruralité avec un désir de sauvegarder les équilibres et la nécessité de jouir des espaces sylvestres pour l'harmonie de l'environnement. Cela passe par une attention soutenue, comme l'a parfaitement dit Gérard Biou, pour préserver les sources de cette Bessède qui a failli, il y a quelques années, être souillée par une importante décharge. C'est aussi, pour Edith Malassagne, une nécessité de favoriser les évolutions pédestres.
Claude Veyssy, il habite le lieu prédestiné de Chante-Alouette, tient à ce que l'icône des chasseurs ruraux ne soit pas altérée par des poncifs excessifs et garde l'image champêtre de nos aïeux.
Daniel, le trésorier, avec les sonneurs de Nontron.
Francis fait la tournée des convives.
La table des personnalités. On reconnait, troisième sur la gauche, J-Pierre Lavialle, l'ancien maire de Belvès, et son épouse qui lui fait face.
Les bénévoles, après avoir servi les visiteurs, ont bien mérité de se restaurer.
Les pompiers se sont échappés deux fois de leur vide grenier. Une fois pour répondre à un appel et une autre fois pour aller au salon de la chasse.
Le compte est bon pour Christian et sa charmante assistante.
Espérons pour eux que le titre de Michelet [Les palombes ne passeront plus] n'est qu'une figure métaphorique.
Les garde-chasse, personnages jadis redoutés par les braconniers.
Mado gardienne du temple de la sono.
Les sources de la Couze sont à une lieue, celles du Raunel à portée de voix mais ces truites ne viennent ni de l'une ni de l'autre car ces sources, au coeur de l'été, se devinent plus qu'elles ne se voient.
La chasse pour ces "réfugiés" fugitifs des zones urbaines c'est plus une activité dont ils ont entendu parler qu'un sujet qu'ils maîtrisent.
Une promenade en calèche donne un petit goût d'antan.
C'est bien plus attrayant qu'un tour de manège sur la place de la République de Bergerac.
Photos Pierre Fabre.
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