Les voeux à Grives.
GRIVES
Ce samedi 11 janvier, à 16 heures, ce n'était pas Christophe Barbier, directeur de
Une salle bien remplie. Claude Sarrut, après avoir respecté le quart d'heure des retardataires, s'est attardé sur de tous petits détails de la mandature municipale qui s'achève. Son passage à la mairie de Grives se termine car Claude, sans détour, a annoncé qu'il ne briguerait pas un second mandat. Il part en ayant la satisfaction d'avoir conduit son équipée sans obstacle majeur et sa mandature, dans l'avenir, sera rapprochée de l'érection de la halle en cours d'achèvement. Elle pourra être, tout à la fois, un lieu de travail, d'échange commercial, de manifestations festives tant publiques que privées. Il va partir avec la mise en place d'un système sécuritaire pour la traversée du village où certains oublient la limitation de vitesse.
Claude a mis en avant deux personnages emblématiques qui, bien au-delà de Grives, ont encadré sa mandature ; Barak Obama et Nelson Mandela. L'un et l'autre ont apporté une tonalité internationale nouvelle, pleine d'espoir, pour entamer ce fléau terrible qu'est le racisme et, dans une autre mesure, l'écrasement du plus faible par le plus fort.
C'est l'heure du bilan.
Les invités de proximité. On pouvait remarquer dans la salle trois invités venus honorer cette cérémonie Claudine Le Barbier, conseillère générale et régionale et Serge Orhand, qui vient juste de prendre la vice-présidence de la nouvelle communauté de communes qui assemble les deux rives de notre fleuve et réunit les dernières lisières de
On notera que Claude et Jean-Jacques, avec élégance, après avoir donné une touche à la vie de leur commune ont démontré que l'on peut aimer son entité sans être accro à la maîtrise de son appareil et savoir, sans s'attarder, passer le relais. Ils illustrent un républicanisme qui n'est pas si courant. L'addiction n'est une fatalité que si l'on ne veut pas s'y soustraire.
Les aînés sont venus. Marcel Degroof, à droite, plus loin Oliva Cangardel et Irène Maury.
Claudine Le Barbier et Serge Orhand ont salué le départ du premier magistrat. La conseillère générale en a profité pour parler des futurs cantons mais s'est abstenue de dire tout le bien qu'elle en pense. Serge Orhand lui, à mots à peine couverts, a regretté les réformes territoriales vues de Paris où l'on ne cerne pas particulièrement la problématique de la ruralité.
Les enfants aussi ; parmi eux se trouvent ceux qui, plus tard, auront à expliquer la belle devise occitane, pleine d'assurance, "Grivos shen, Grivos demouroren".
Demain "Promenades en Tchékhovie" avec la Troupe théâtrale de Sagelat. Ne cherchez pas la Tchékhovie sur la toile ; vous ne la trouverez point. Après demain "Les aînés ruraux de Siorac". |
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