Notre futur canton.
"Le jeu de la chaise musicale".
De gauche à droite Francis Dutard, St Cyprien, Claudine Le Barbier, Belvès, Germinal Peiro, Domme et François Fournier, Villefranche-du-Prg. Tous cumulent.
À l'heure où est rédigé de papier "on" ignore encore lesquels de ces quatre personnages seront écartés de la future assemblée départementale. Les électeurs seront amenés à choisir ou, plutôt, à valider les noms qui seront proposés. Tout le monde, ou presque, à tort ou à raison, suppose que l'élection sera une simple formalité "solférinienne". Ceci n'empêchera pas un éventuel tumulte ; ne serait-ce que pour équilibrer le tandem.
La seule certitude c'est qu'il ne pourra y avoir, par canton, qu'une conseillère départementale et un conseiller départemental élus. À l'intérieur du périmètre de notre futur canton il y a trois sortants masculins.
Les néolibéraux-solfériniens, héritiers de
La droite a même pris goût, parfois, à défaire quelques admirateurs zélés du récipiendaire n° 2022 de
Notre futur canton. Il fera 633,06 Km2. Avec 47 communes, 18 349 habitants, il comptera cependant 125 Km2 de moins que la plus vaste commune de France continentale, Arles, qui, à elle seule, enchâsse 758,03 Km2 et héberge 56 000 habitants.
La finesse des ciseaux a même pu configurer un appendice pour Audrix et trouver un petit couloir pour assurer la continuïté territoriale montignaco-buguoise jusqu'au pont de Vic. Un véritable chef d'oeuvre !
Retour sur le canton historique de Belvès. Dans sa version actuelle il s'étend sur 14 communes, 139,03 Km2, Il compte un peu plus de 4 000 habitants et se situe bien en dessous de la moyenne nationale ; environ 15 000 habitants. Après 2015 la moyenne nationale se situera, logiquement, autour de 30 000, soit près de deux fois plus que la moyenne départementale de notre département.
Ce canton que nous connaissons bien correspond, en gros, au bassin de la Nauze et à une infime partie,
Avec 633,06 Km2 les ciseaux d'or solfériniens vont précipiter notre canton, comme tous les 4 000 de France, dans une nouvelle géométrie dont on a du mal à imaginer une autre finalité que celle de sacraliser l'hégémonie des adeptes de notre actuel monarque. La majorité précédente, selon certains observateurs, aurait perdu le Sénat car beaucoup de grands électeurs désapprouvaient la réforme sarkosiste des conseils généraux et régionaux… Le charcutage solférinien, lui, aura l'avantage d'être plus à l'abri d'une censure de ces mêmes grands électeurs.
Depuis que
Le grand schlem incertain. Il paraît néanmoins permis de penser que, sauf retournement des électeurs, le grand schlem total, rêvé par les solfériniens, ne sera pas au rendez-vous en Dordogne car un canton a été taillé sur mesure pour échoir soit au sortant d'Hautefort, un non aligné qui a eu l'insolence de défaire un vassal du député cumulard, soit au sortant de Thenon. D'aucuns pensent même qu'il ne paraît pas contre indiqué, pour concrétiser une déferlante rose pâle, de laisser au Front de gauche de très éventuelles brisures de miettes. Pour revenir au canton qui chevauche
Depuis que le monde est monde les limites territoriales meuvent et ce qui est difficilement admissible à une époque, parfois, devient acceptable plus tard. Avant 1678, Traité de Nimègue,
De gauche à droite Michel Rafalovic, Vallée de
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