Plus qu'un défilé de mode ce fut une ode à l'écologie responsable.
Tout le monde connait l'aphorisme de Lavoisier "rien ne se perd, rien ne se crée; tout se transforme". La citation exacte est en fait :
" … car rien ne se crée, ni dans les opérations de l'art, ni dans celles de la nature, et l'on peut poser en principe que, dans toute opération, il y a une égale quantité de matière avant et après l'opération ; que la qualité et la quantité des principes est la même, et qu'il n'y a que des changements, des modifications. " Lavoisier. Traité élémentaire de chimie. 1789 p 101.
À la filature de Belvès, rappelons que cette dénomination presque séculaire fut choisie par les exploitants de la carderie-filature, avait pour finalité de récupérer sur les marchés la résonance commerciale de Belvès, ce dimanche 6 novembre la célèbre maxime de Lavoisier étaya là une superbe et éloquente démonstration.
Faute d'un substantif français correct digérons l'anglicisme "upcycling" proposé, au milieu des années 1990, par Reiner Pilz. Ce néologisme a été repris par la suite par William Mc Donough et Micjhaël Braungart dans leur ouvrage "Cradle to cradle": Remaking the way we make things paru en 2002.
L'upcycling consiste à transformer des déchets en produits de bien meilleure qualité, voire à qui l'on a même ajouté une certaine plus-value.
Il y a bien longtemps que Fongauffier n'avait pas une affluence du niveau de celle de ce dimanche 6 novembre. Les centaines de visiteurs peinaient à trouver une place dans les parkings, les abords fongauffiérains et, surtout, dans ce sanctuaire de la laine qui ce jour là atteignait son record de visiteurs.
Le défilé de mode "Upcycling" proposé par l'école de Sagelat et Rosa Meranda créatrice de mode en partenariat avec l'Association Lynde Francis Trust à l'origine de cette Grande Journée Recup fut, certes, d'une très grande qualité artistique mais, plus encore, une ode à l'écologie citoyenne et responsable.
Le marché d'échange tenu dans les locaux de la filature, lui aussi, par son côté innovant et responsable interpelle dans un siècle où le gâchis devient de plus en plus préoccupant pour l'environnement.
Suivons cette manifestation en profitant du reportage photographique de Bernard Malhache, un ami de la filature, qui nous livre ses superbes images.
Pierre Fabre.
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Photo © Bernard Malhache.
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