Quelle connerie la guerre.
Si, comme votre humble serviteur, vous avez la fibre pacifiste il y a de grandes chances que vous n'ayez mémorisé de "Rappelle toi Barbara" de Jacques Prévert que "Quelle connerie la guerre".
Ce n'est pas de cette chanson, magnifique au demeurant, que je voudrais vous parler mais, plutôt, de cette soirée extraordinaire qu'Arté nous a donnée hier soir avec le film américain de 1957
Les sentiers de la gloire
Ce film, réalisé par Stanley Kubrick, sera diffusé à nouveau ce mardi 18 Février à 13h35.
Acteurs : Kirk Douglas (le colonel Dax) George Macready (le général Mireau) Adolphe Menjou (le général Broulard) Ralph Meeker (le colonel Paris) Wayne Morris (le lieutenant Roget)
1916. Les soldats français piétinent dans les tranchées boueuses face à une position allemande, surnommée "La fourmilière", réputée imprenable. Toute attaque serait suicidaire. Pourtant, le général Mireau, en mal d'avancement, ordonne au colonel Dax de donner l'assaut. L'offensive est un fiasco. Les poilus rebroussent chemin. Fou de rage, Mireau accuse les soldats de lâcheté et réclame des exécutions pour l'exemple.
Bien entendu il s'agit d'une fiction mais, hélas, inspirée de faits réels.
La fin du film avec Der treue Husar (Le Fidèle Hussard), chanson folklorique allemande, présumée datée de 1825. donne la touche bouleversante que vous connaissez tous quand une artiste captive retourne l'assistance et met tous ces braves "soudards" en larmes.
La musique sait émouvoir les masses dans les manifestations avec des hymnes, trop souvent belliqueux, ou des airs entraînants. Parfois, une chanson bien tranquille et pacifiste Ein Heller und ein Batzen, chanson à boire du folklore populaire allemand, assimilée, bien à tort, à l'archétype même du chant nazi, apparaît déconsidérée parce qu'elle a servi d'instrument à un courant terrorisant.
Attardons nous un peu sur Der treue Husar (Le Fidèle Hussard), cette très émouvante chanson allemande, interprétée par Christiane Kubrick, qui, dans Les sentiers de la gloire, ébranla le corps de garde français, en 1916.
. Es war einmal ein treuer Husar,
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