Fongauffier-sur-Nauze

 Thierry Lapeyre avait implanté des totems d'accueil au bord de la R.D n° 710.

Dans une fête de village, surtout une fête à l'ancienne, le rampeau, jeu de boules gascon, occupe un bel espace ludique.

La visite de Fongauffier passe impérativement par la source-fontaine où s'est passé un épisode de l'histoire de l'Occitanie et de de l'histoire de France. 

La cloche sous le porche. Dommage que la fête ait été balayée par la pluie car cette cloche aurait mérité que l'on s'attarde un peu plus sur son historicité.

Dans les vieux villages occitans -et pas seulement dans les bastides- pour se prémunir de la propagation des incendies nos ancêtres espaçaient les immeubles d'andrones. 

Mot provençal tiré du grec ancien "andrón" (« côté réservé aux hommes dans les églises grecques » puis « corridor ou galerie située entre deux cours »). Espace, de vingt-cinq à quarante centimètres, laissé entre les maisons des bastides du Moyen-Age. Une androne peutaussi être une rue en escalier qui peut être couverte par des maisons.

La Nauze, à Fongauffier, est un peu le bijou du village. Le banc de fortune est une belle pierre récupérée dans le lit de la rivière par une escouade de jeunes gens pilotés par la hardiesse de Cédric et Syvain Bouyssou.

Un carreyrou, dans notre occitanie, est une rue étroite permettant le passage d'une charrette.

Le lavoir, superbement réhabilité, dont le canal d'amenée souterrain vient de la fontaine ne sert plus, aujourd'hui, qu'en témoignage d'une époque où la gent féminine était laborieuse, elle l'est toujours, mais plus ingrate que celle d'aujourd'hui. 

Un exposant saint-pomponais de  cèpes du Périgord.

Un tourneur sur bois.

Bruno a voulu surprendre à table ses amis de l'exposition aoûtienne dont la galerie, à la salle d'honneur de la mairie de Belvès, est tout à la fois pédagogique et éclectique.

Toutes les photos ci-dessus strictement © sont de notre ami Bruno Marty qui les a obligeamment offertes à ce blog et à l'Écho Dordogne.

Les photos ci-dessous, libres de droits, sont de votre humble serviteur.

Serait-ce une soubrette en bonnet phrygien qui apporte du pain à sa famille ?

Le microphone  n'est certainement pas d'une époque très ancienne. Il a peu servi car Eric, le manager de ce sympathique collectif, a préféré ranger ses installations avant la pluie.

Une jeune mamy et sa petite fille.

Comme l'a fort bien dit notre ami Michel Labare dans son commentaire d'hier seul le repas fut le temps festif qui ne fut point gâché par la pluie. Merci à la bâche municipale.

On aimerait bien découvrir dans nos sous-bois des reliefs sylvestres de cette essence.

Lila s'est trouvé pour de fugitifs instants un gentil compagnon.

Notre ami et doyen du Comité des fêtes, André, explique à une Sainte Foyenne, récemment installée dans le Val de Beuze, comment on élabore les gaufres du pays.

Clarianne, manager de la filature, venue en voisine avec sa fille.