Retour sur les journées du Patrimoine (1/4).
MERLE
Pour la 31ème édition des Journées du Patrimoine l'AROEVEN, une fois encore, a voulu réaffirmer le positionnement du site de Merle dans l'historicité minière locale et il importe que la population n'oublie pas ce passé.
Au repas des mineurs on reconnaît Georges Fongauffier un des derniers survivants de cette épopée minière.
Après le repas des mineurs, pris sur le parvis du bâtiment principal de l'AROEVEN, la soirée s'est poursuivie avec un spectacle de très haut niveau composé par Jean Bonnefon et Patrick Salinié.
Devant les fours à chaux Isabelle souhaite la bienvenue au public qui occupe le théâtre de verdure. L'AROEVEN et les artistes auraient mérité d'être beaucoup plus chaleureusement accompagnés pour cette extraordinaire soirée.
De gauche à droite Isabelle Petifils, J-Pierre André, Petit patrimoine de Cladech, maire de Cladech et François Muňoz.
En préambule après les mots d'accueil de la directrice, Isabelle Petitfils, et de François Muňoz, de la délégation régionale de l'AROEVEN, Jean Bonnefon se plut à remarquer la judicieuse place qu'Isabelle a donné à ces journées du patrimoine en y incluant la culture occitane.
Fascinants, émouvants, magnifiques... les mots me manquent.
Jean Bonnefon, pendant plus d'une heure, a donné à ces vieilles pierres, devant les vestiges des fours à chaux adroitement restaurés, une valeur ajoutée par la qualité du spectacle qu'il porta avec son compère Patrick Salinié.
Patrick a su donner à notre Dordogne le rang qu'elle occupe. N'oublions pas que notre Dordogne, bijou patrimonial reconnue comme fleuve, il y a plus d'un demi-siècle est un phénomène d'exception avec son mascaret. Patrick s'est autorisé quelques licences poétiques en la conduisant, tour à tour, à la Manche, à la Mer Noire et il la conduisit même à l'autre bout de l'Eurasie.
Un décor à la dimension de ce patrimoine imparfaitement connu adroitement mis en valeur.
Ce fut une promenade historique, en occitan, bien sûr, mais superbement relayée en français par les artistes, qui accorda même une fenêtre à la préhistoire avec Lascaux. Nous avons suivi les bouviers du Moyen-âge, les conscrits appelés à mourir loin du Périgord pour satisfaire le délire de l'assassin de
Les artistes ne pouvaient faire l'impasse sur la mine et ont rendu hommage aux travailleurs des antres de la terre.
Le pamphlet du conteur suivit Louise Michel de
Jean fut très émouvant lorsqu'il parla de Sarah fillette alsacienne, venue en Périgord, pour fuir la peste brune. Un jeune garçon du Périgord, amoureux de Sarah, la magnifia en la nommant Stella. Cette promotion au rang des étoiles ne lui permit pas d'échapper aux barbares, vêtus d'habits noirs, qui l'emportèrent en voiture vers un lieu inconnu d'où elle ne revint jamais.
L'AROEVEN et les artistes auraient mérité d'être beaucoup plus chaleureusement accompagnés pour cette extraordinaire soirée.
Jean et Patrick ont bouclé leur spectacle avec Brassens. "Toi l'Auvergnat" fut l'ultime moment musical de la soirée.
Inoubliable.
Photos Pierre Fabre.
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