Une réhabilitation patrimoniale hautement bien menée.
Les dépenses publiques appellent au discernement le plus mesuré. C'est certainement la raison qui retient les élus, quand ils se sentent comptables des deniers publics, à ne point dépenser à tort et à travers. Le devoir de mémoire, certes, doit justifier les attentions citoyennes mais n'est pas forcément la dépense la plus prioritaire.
Sagelat, qui ne se trouve pas dans une aisance financière, peut se réjouir d'avoir eu sur son chemin Bernard Grenier pour qui le devoir de mémoire n'est pas une démarche limitée aux seules dates des commémorations. C'est dans le désintéressement le plus complet que Bernard s'est attelé à ce chantier et l'a conduit sans la moindre fausse note.
Il a un peu fallu imaginer car les souvenirs des plus anciens Sagelacois étaient un peu imprécis. Admirons le résultat ! Merci Bernard pour ton travail, réalisé dans la fraîcheur automnale, pour le souvenir de nos poilus qui ont donné leurs jeunes vies il y a près d'un siècle.
Depuis bien des années le monuments aux morts de la Guerre de 14 avait besoin d'être réhabilité. Les noms des malheureux poilus n'étaient lisibles qu'au regard de la moulure dans le marbre.
Il y a une grosse quinzaine d'années le conseil municipal avait fait procéder à une restauration de la peinture des noms mais celle-ci n'a pas été particulièrement efficace.
La plaque du monument a été tout d'abord placée devant l'ancienne mairie, probablement dans les années 20, personne ne peut témoigner de la date. L'acquisition des locaux actuels de la mairie a justifié son déplacement il y a un peu plus de 20 ans.
Le monument avant sa réhabilitation. Photo Vincent Merlhiot.
Ci-dessous le monument aujourd'hui. Photo Pierre Fabre.
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