Fongauffier-sur-Nauze

SAGELAT

C'est son beau-fils Jean-Philippe Duval qui, lors de la cérémonie d'adieu, lui rendit un dithyrambique hommage.

Pour respecter le souhait de Jean-Philippe et par considération pour la discrétion du défunt, tout en regrettant de ne pouvoir restituer aux internautes le merveilleux éloge, nous ne publierons pas le texte de cette apologie qui émut l'assistance.

Rappelons simplement qu'André Jean naquit à Paris le 30 juillet 1914, la veille de l'assassinat de Jean Jaurès ; le kaiser déclara la guerre le 3 août. Il passa son enfance parisienne rue Mouffetard. Quand il s'inséra dans la vie active le verre fut son industrie, en maîtrisant les fours et leur température, dans un temps où la matière plastique n’avait pas encore envahi le quotidien de notre industrie et de nos vies.

André Jean, homme d'honneur, interpellé, comme tous les hommes de son âge, par la deuxième grande déchirure mondiale quitta une armée égarée et sans ordres, il était au Corps d’Etat-major du boulevard La Tour-Maubourg, pour retrouver une vie active en évitant le S.T.O. Jean-Philippe Duval rappela qu'André Jean fut homme de devoir et, aussi, un homme d’honneur. André Jean ne fit jamais valoir ses états de service. Il fut, aussi, un homme d’audace, de persévérance et de courage sans faille ; un homme de cœur.

Cet homme libre et généreux,  offrant à découvrir aux enfants une solide bibliothèque constituée d’ouvrages qu’il n’avait pas oublié de lire, se fixa en Périgord, dans le tumulte d'un pays à la recherche craintive de ses valeurs, quand  l'indécision du lendemain était la règle.

La cérémonie d'adieu comporta un émouvant accompagnement musical avec la Cantate 147 de Jean-Sébastien Bach.

Fongauffier-sur-Nauze salue un homme d'exception et s'associe aux personnes qui ont témoigné leur sympathie à la famille.