Fongauffier-sur-Nauze

Fongauffier-sur-Nauze

Après nous.. le déluge !

 

 

 

C'est, hélas, inévitable et l'écrasante majorité d'entre nous, inconsciente,  n'a de cesse de penser que c'est de la faute... des autres. Aujourd'hui, journée citoyenne, combien serons nous à nous rendre au bureau de vote à pied ou à bicyclette... bien peu !


Combien d'entre nous n'a pas encore évolué en avion pour aller dans un pays où aucune nécessité ne l'y appelle !


"Les autres" ont une écrasante responsabilité dans la dérive de la civilisation mais n'en avons nous pas nous même… un peu !


"Nous n'héritons pas de la terre de nos parents, nous l'empruntons à nos enfants." Saint-Exupéry.

 

Cette catastrophe planétaire peut-être voudra bien d'attendre qu'Obama, Poutine, Hollande et la kyrielle de dictateurs théocratiques et autres de notre temps aient abandonné la culture de leur ego mais, dans le futur, "on" continuera de se battre, certes, pour les idéologies, pour l'égocentrisme des grands de ce monde, mais aussi pour la plus belle richesse de notre planète, l'eau. Les plus humbles, comme d'habitude, seront toujours les plus vulnérables.

Dans moins de cent ans la montée des océans devrait avoir rayé de la carte La Rochelle, Bordeaux, Montpellier, Arles, une belle partie des Pays-Bas, des archipels asiatiques seront sous les eaux... mais quelle importance pour les résidents d'hôtels particuliers ! Dans mille ans Neuilly-sur-Seine ne sera probablement plus sur Seine et dans 5 000 ans, une petite étincelle dans le brasier de la vie de la planète, il ne faudra plus chercher l'océan à Lacanau ou à Arcachon ; il sera...  à Bergerac.

 

Un capétien, très catholique, monarque de droit divin, dont un de ses petit-fils eut la tête tranchée sur le terrible appareil du Dr Guillotin serait l'auteur de la locution-phrase "Après moi le déluge". D'aucuns attribuerait plutôt cette expression "après nous, le déluge"  à sa maîtresse, lors de la défaite, le 5 novembre 1757 à Rossbach, des troupes franco-autrichiennes face à l’armée prussienne du Roi Frédéric II. 

 

P.F


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La fin de notre civilisation

est proche selon la NASA.

 

Selon une étude financée par la NASA, notre civilisation serait amenée à disparaître et n’a plus que quelques décennies à vivre. La raison ? Un problème de gestion des ressources naturelles mais aussi une mauvaise répartition des richesses.

 Emmanuel Soumounthong 

 

 Emmanuel  Soumounthong.jpg

 

 

 

Ce n’est pas la première fois que l’on prédit la fin du monde. Mais cette fois-ci, ce sont des scientifiques qui annoncent l’effondrement de notre civilisation moderne et industrielle dans les prochaines décennies. C’est la conclusion peu joyeuse d’une nouvelle étude parrainée par la NASA et relayée le 14 mars par le quotidien britannique The Guardian.

Pour arriver à ce constat apocalyptique, l’étude a été réalisée par une équipe de scientifiques américains menée par le mathématicien Safa Motesharrei qui a mis au point un nouvel outil analytique, baptisé HANDY (Human And Nature DYnamical). L’étude réunit des données historiques montrant que la disparition des civilisations, telles que les Mayas ou l’empire romain, est un phénomène qui se répète depuis 5 000 ans. Elle cible plusieurs facteurs explicatifs parmi lesquels le climat, la population, l’eau, l’agriculture ou encore l’énergie.

Les scientifiques expliquent que notre civilisation s’écroulera pour deux scénarios possibles. Selon le premier, les plus riches accaparent tellement les richesses que les plus pauvres connaissent la famine : la perte de travailleurs entraine l’effondrement du système. Dans le second, c’est la surconsommation des ressources qui entraine le déclin de toutes les catégories de population. Dans les deux cas, la chute s’avère difficile à éviter. Selon les chercheurs, plusieurs empires ont disparu, notamment à cause de l’aveuglement des élites qui, jusqu’au bout, se croyaient protégées et ont refusé de réformer leur système de vie en communauté. C’est précisément l’inconscience des élites qui aurait entraîné la disparition des empires romain et Maya.

Selon les chercheurs, seuls les changements pourraient nous permettre d’éviter le pire. D’une part, Ils préconisent la réduction des inégalités économiques pour assurer une distribution plus juste des richesses. D’autre part, il faut réduire la consommation et s’appuyer davantage sur des ressources renouvelables et limiter l’essor démographique. Tout un programme !

 

 



23/03/2014
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