Belvès-en-Ovalie.
Tout le monde comprendra que l'Ovalie n'est pas une province rebelle qui revendique son indépendance territoriale mais, plutôt, un espace où le panache sportif unit les adeptes de ce ballon qui, par sa forme, déjoue les caprices de la physique et rend aléatoire sa trajectoire vers l'intervalle de deux mâts lorsqu'un essai vient d'être validé. Rugby, cité anglaise du Warwickshire, est certainement moins connue que le castrum belvésois, souffrez cette galéjade hautement permissive, serait la ville natale de ce sport. Le terme rugby est utilisé pour désigner une famille de sports collectifs de ballon dont les règles sont issues du football. Il fut pratiqué dès la première moitié du XIXème siècle à l'école de Rugby en Angleterre.
Belvès s'enflamme, comme toutes les localités de l'Ovalie, quand les exploits de ses "pitchounets", ceux qui ont grandi dans cette culture font, positivement, parler d'eux.
Dans toute l'Ovalie on se bat pour cette discipline. Le romancier Arthur Comte, dans son merveilleux roman "Ma vigne sous les remparts", hélas introuvable de nos jours, il parlait de la petite ville catalane de Salses, citait sa vieille catéchèse virginale qui ne ratait pas une rencontre pour soutenir ses "pitchounets", devenus des colosses, et, avec son parapluie, aurait battu ceux qui auraient osé les décrier ou les conspuer. C'est cela une ambiance rugbystique.
Hier, samedi, c'était une occasion de rendre hommage à un personnage pour qui le rugby était un sacerdoce. Il n'a pratiquement jamais joué mais il a traîné derrière lui un demi-siècle de l'épopée des Sangliers.
Il n'y a pas de sonorisation. Le président Castagnié demande le silence. Il l'obtiendra... au moins partiellement !
On pourrait dire que le discours de Jacques Eutrope et de Jean-Michel Mouillac c'était "Si l'ovalie belvésoise m'était contée". Ce fut un florilège d'anthologie d'humour et de détails de la toute petite histoire. L'incident de Georges Lafon, dit Jésus, fut raconté et fit bien rire. In fine une Marseillaise jaillit. Jean-Michel Mouliac dit avec finesse qu'Émilien aurait certainement préféré une "internationale" frondeuse chère à son idéologie ouvrière.
Cette photo, hélas, mal prise lors du dévoilement de la plaque occulte presqu'en totalité Nathalie Garrigue, première maire-adjointe chargée de la manoeuvre.
Un moment d'émotion...
... largement partagé.
Le hasard a fait qu'Émilien, neuf fois grand-père, n'a pas eu de petit-fils. Cet adepte du rugby n'aura pas connu la joie de voir ses arrière petits-enfants fouler les pelouses. Parmi eux, aujourd'hui, Benjamin concourt pour le championnat de France des juniors.
Vino veritas ne ménageait guère les tympans.
Les nanas s'activent pour le dîner de 420 convives.
Non ce n'était pas une orgie mais simplement un repas bien gai.
Il faisait chaud et les gosiers demandaient une hydratation.
Photos Pierre Fabre.
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Ils ont bien mangé, ils ont bien bu...
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