Fongauffier-sur-Nauze

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Contexte inédit pour les voeux municipaux à Siorac.

 

SIORAC-en-PÉRIGORD

 

 

J'étais invité, comme les années précédentes, aux vœux municipaux de Siorac. J'ai prié le secrétariat de bien vouloir m'excuser et j'ai précisé que si J-Pierre Riehl, comme d'habitude, me faisait passer un compte rendu, bien entendu, je le publierais. N'ayant rien reçu, je me contente de reprendre la version présentée par Franck Delage dans Sud-Ouest d'hier. Bernard Malhache qui, jeudi soir, spontanément, m'a fait part de sa surprise n'est pas le rédacteur du texte comme je l'ai cru par erreur. Il est seulement l'auteur de l'image.

 

Lundi 11 janvier, dans mon papier, "Les grandes manœuvres", pas celles de 1955 de René Clair, où Gérard Philippe joua le premier rôle, ni les élyséennes de 2017 où notre élite va, en écrasant le nous par le je, concourir pour le prix d'excellence de la modestie avec des affirmations du style "moi président", celles de l'éditorial de ce blog vont s'intéresser à la situation nouvelle qui est, peut-être, un peu plus subtile qu'il n'y paraît. On discernerait, peut-être, sur les berges de la Dordogne, que le syndrome d'Hubris, l'attachement au pouvoir, il va jusqu'à y renoncer par dépit ou désillusion, est un vecteur transverse qui peut partir de la plus modeste collectivité jusqu'au sommet de la société.

 

Hier j'ai voulu rassurer une amie, choquée par cette annonce, en lui rappelant que les cimetières sont remplis de personnes indispensables.

 

Pierre Fabre. 

 

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C’est lors des vœux, jeudi soir,

 que Jean-Pierre Rielh a annoncé sa décision.

 

J-P Riehl.jpg

 

Le virtuel ancien maire de Siorac, jeudi soir. Photo © Bernard Malhache.

 

 

 

 

Lors de la traditionnelle cérémonie des vœux, jeudi soir à Siorac-en-Périgord (24), le maire Jean-Pierre Rielh a annoncé sa démission, semant la stupeur dans l'assistance dont faisait partie Germinal Peiro, le président du Conseil départemental.

Jean-Pierre Riehl est élu depuis 1994. Sa démission sera effective le 15 mars, après la présentation du compte administratif. C'est visiblement une lassitude de ce militant socialiste qui est à la base d'une telle décision. " Je ne crois plus en la politique actuelle", a-t-il déclaré.

 

Des larmes.

 

Il éprouverait de plus en plus de difficultés à voter des décisions "venant d'en haut" auxquelles il ne croit pas, à supporter les incivilités de ses concitoyens. Il regretterait même d'avoir poussé un jeune de sa commune, Benjamin Delrieux, fraîchement élu conseiller régional, à se lancer en politique. "Très aigri et très ému" selon des témoins, il a pris soin de laisser la parole aux autres orateurs avant de reprendre le micro et faire cette déclaration fracassante. Certains dans le public ont laissé échapper des larmes comme des élus sioracois.

 

Texte de Franck Delage.

 



09/01/2016
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