Ils s'opposent au massacre.
L'actualité de ce mois de juillet fut, hélas, accaparée par un regard sur une tragédie qui affecte toutes les personnes attachées à la civilisation.
Le 11 juillet, j'annonçai revenir, dans la semaine, sur la marche citoyenne verte du 9 juillet. Tout le monde comprendra que, bien entendu, cette démarche responsable et citoyenne ait été mise en jachère, à la suite des dramatiques événements de la Promenade des Anglais.
L'intention de massacrer un des plus beaux sites du Périgord, voire de France, n'est cependant pas du tout abandonnée par la présidence du département qui, a priori, n'a cure de défigurer Beynac et d'engager des sommes considérables dans une vis sans fin.
On reconnaît, parmi les personnes présentes, à ce rendez-vous citoyen, mes amis Michel Lauvy, à gauche, et Patrick Pautiers, au centre, les plumes sarladaises de l'Écho Dordogne.
Des personnes de toutes opinions sont venues là pour s'indigner.
Ce magnifique ouvrage concomitant à la Renaissance de la République sera, si l'outrage est consommé, parallèle à un viaduc en béton et sans âme. On ignore si Emmanuelle Cosse, Jean-Vincent Placé et François de Ruby seront parmi les invités d'honneur du massacre de N.D. des Landes et s'ils viendront applaudir quand les tronçonneuses couperont les arbres gardiens des berges de notre Dordogne, pour permettre l'érection des ponts en béton.
Lors de cette promenade verte, les participants ont pu observer des maisons typiques dont celle-ci qui fut jadis d'une personnalité dont j'ai égaré le patronyme.
Certains commerçants ont affiché leur souhait de ne pas voir Beynac perdre son image immuable.
Le conseiller technique du président aura fort à faire pour convaincre Jean-Claude, de la nécessité de massacrer Beynac.
Il aura aussi besoin de beaucoup de capacité didactique pour persuader Anne et Martine, de la nécessité de sacrifier la Vallée de la Dordogne.
France 3 Périgords sur le terrain.
On aperçoit, sur la berge, le chantier de Beynac qui devrait permettre de sauver Beynac avec une R.D 703 élargie à 6,10 mètres de largeur.
Les chiffres sont-ils significatifs ? Dans le Périgord rural de nos aînés, on disait "Il faut toujours attendre la fin de la foire pour compter les bouses". Avec beaucoup d'humour, il s'est dit : si le président accepte de payer de ses deniers personnels, l'écart entre les prévisions et l'addition finale, disons "chiche" !
Christian, dubitatif, se demande où Beynac peut trouver la trésorerie nécessaire à sa voie sur berge.
Anne a su captiver lors de la promenade.
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Pour "vendre" ce massacre patrimonial
il fallait bien désigner
un excellent conseiller technique.
Mars 2013, François Fournier ne savait pas encore qui serait investi. Il n'est pas interdit de penser que, peut-être, ses alter-ego, en principe, hostiles au cumul, mettraient le verbe en conformité avec la pratique et sauraient créditer son exemplaire "alignement solférinien sans faille".
Dans une République que le stupide béotien, excusez le pléonasme, que je suis, croyait exsangue, l'argent public coule à flots. Notre président "normal" rivalise de zèle, pour atteindre, voire surpasser, les dépenses de son prédécesseur "dilapidateur du trésor des contribuables", notamment, en empruntant, bien sûr avec les deniers publics, le Falcon élyséen, pour aller déposer son bulletin de vote à Tulle : ville qui, heureusement, en son temps, a su remercier la gauche authentique issue de la Résistance. Notre exécutif départemental croit sans doute utile de faire du copier-coller et n'hésite pas à engager les fonds publics pour prendre, à mi-temps, un conseiller technique dont les prérogatives seraient multiples, mais dont la plus significative devrait être d'accompagner la déviation de Beynac. Le dit conseiller technique m'avait fait part de son amertume, il y a un an ½, quand il n'avait pas été choisi pour être le "connétable" de cette vallée de la Dordogne. Cet honneur ne pouvant revenir qu'à un élu "cumulard" alors qu'aucun des deux postulants de ce canton, vierges de tout cumul depuis les dernières municipales, n'avaient pu s'imposer.
Le dit conseiller technique n'a gardé aucune rancune à celui qui le priva de pouvoir apporter ses talents au sein de l'assemblée départementale, puisqu'il a accepté que le "maître du département" l'appelle à de nobles fonctions.
D'aucuns, acerbes et malveillants, auraient pu penser que cette mission aurait pu échoir à un jeune chômeur diplômé ; mais, comme la courbe du chômage est à deux doigts d'être éradiquée, on voit mal où on aurait pu trouver, parmi les nécessiteux, un autre "talent" qui, par ailleurs, aurait eu le profil ad hoc.
Il demeurait, après mars 2015, d'autres amertumes à adoucir; notamment, en bordure de Vézère ou sur les collines cypriotes mais, qui sait, si on a su et pu trouver le baume réducteur de ces afflictions.
Photos Patrick Pautiers et Pierre Fabre.
Merci à Patrick Pautiers pour ses contributions photograhiques.
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