La mairie de Sainte Foy-de-Belvès inaugurée.

SAINTE FOY-de-BELVÈS

De gauche à droite : J-Baptiste Constant, sous-préfet de Sarlat, Brigitte Pistolozzi, conseillère départementale, Maryse Durand, maire, Germinal Peiro, président du Conseil départemental et Michel Raffalovic, président de la communauté de communes. Photo J-Guy Eymet.

Sainte Foy, avec une estimation "pondérée" de l'INSEE de 135 habitants (407 en 1861) et 752 hectares, n'est qu'une toute petite commune du Val de Nauze. Avec le site d'accueil du Bercail, à la Barde, elle compte même un écart plus important que son village historique. Tout cela n'empêche pas sa population et ses élus de vouloir s'affirmer sur ses flancs collinaires où la bien discrète Beuze cisèle son décor.

Rappelons que la commune de Sainte-Foy-de-Belvès, en 1790, a été rattachée à l'éphémère canton d'Orliac qui dépendait du district de Belvès jusqu'à la suppression de ces entités révolutionnaires en 1795. Lorsque le canton d'Orliac fut supprimé, par la loi du 8 Pluviose an IX, date convertie en 28 janvier 1801, elle portait sur la "réduction du nombre de Justice de Paix", Sainte Foy fut rattachée au canton de Belvès qui perdura jusqu'au début de 2015. Sainte Foy intégra la communauté de communes du Pays du Châtaignier en 1999, puis "Entre Nauze et Bessède" de la fin 2001 jusqu'à la reconfiguration, du 1^er janvier 2014, d'où germa la communauté de communes "Vallée de la Dordogne et Forêt Bessède".

Nos décideurs, avides de dépenses pharaoniques supplémentaires, les contribuables étant riches et ayant bon dos, ont déjà imaginé un autre transfert communautaire mais là, comme le disait Petit Lion*, c'est une autre histoire.

* Le Petit Lion – également appelé Titus le petit lion – est une série télévisée d'animation française en 65 épisodes réalisée par Aline Lafargue et diffusée en 1967-1968 sur l'ORTF. Elle raconte les aventures d'un petit lion en peluche au pays imaginaire de Jaimadire, gouverné par le Grand Yaka.

Sainte Foy s'est offert une mairie prévue à la fin de la mandature de Bernard Vergnolle, mais cette réhabilitation n'avait pas encore été protocolairement inaugurée. Maryse Durand, la première dame sainte-foyenne était plutôt réservée sur la pertinence d'une telle démarche mais, pressée par ses colistiers, elle en admit le principe. Cela s'est fait dans la juste mesure de la modestie de l'entité et l'on ne se livra pas à un gâchis excessif. Il faut, dans un petit village, affirmer sa vie citoyenne et maintenir le lien minimum de la vie locale.

Vendredi 9 septembre, en présence des forces vives locales, du président du conseil départemental et d'une kyrielle de maires, le ruban chut sous les applaudissements de l'assistance. Maryse Durand prit la parole, son intervention fut suivie de celle du président du conseil départemental et enfin de celle du sous-préfet qui, là, s'assurait d'une ruralité bien vivante dans une humble commune où la gent féminine est majoritaire dans l'hendécagone municipal.