La nouvelle mairie est inaugurée.
MONPLAISANT
Hier nous étions dans la décade III Décadi de Fructidor de l'année 220 de la grande Révolution française ; jour de la fête du panier. Si l'on transpose ce jour, en date du calendrier grégorien, nous étions le 15 septembre 2012 et cette date sera, pour les annales monplaisanaises, le jour de l'inauguration protocolaire de la maison commune.
Rappelons que cette commune monplaisanaise, dont le noyau regarde ses tertres, domine ses vallées. À bon escient ses élus ont retenu comme devise, le 22 avril 2011, "Montem vallemque regit". Cette devise, prise au sens large, définit Monplaisant comme gouvernant, ou dominant, ses collines, Tourneguil, le Bloy et Véziat, et ses vaux de la Nauze et du Raunel.
Autre rappel Monplaisant n'avait pratiquement pas de mairie, jusqu'au début des années 60, et c'est sous l'impulsion de l'équipe municipale de Jean Salanier qu'enfin une mairie, conforme aux besoins et aux attentes de l'époque, a été accolée à l'école qui aujourd'hui, hélas, n'accueille plus d'enfants depuis une quarantaine d'années.
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Le ruban va choir.
Perception des premiers signaux intercommunautaires. La devise a donc précédé l'installation dans la maison commune. Cette cérémonie, purement protocolaire, la mairie est opérationnelle depuis une dizaine de mois, eut lieu en fin d'après midi, sous un soleil radieux, l'eau est toujours attendue avec impatience, en présence de Monplaisanais certes mais aussi de nombreux élus des vallées de la Nauze et de la Dordogne. On reconnaissait, venus entourer les élus monplaisanais et J-Bernard Lalue, le maire, Germinal Peiro, député, Claudine Le Barbier, conseillère générale et régionale, les présidents des communautés de communes, Serge Orhand, Entre Nauze et Bessède, Michel Raffalovic, Vallée de la Dordogne, une kyrielle de maires, Brigitte Pistolozzi, St Amand, Nicole Francès, Cladech, J-P Lavialle, Belvès, J-P Riehl, Siorac, J-Pierre Passerieux, St Germain, Alain Maury, Salles, J-Jacques Varga, Doissat, Henri Bouchard, Castels et Francis Dutard, Meyrals.
Les prises de paroles. Après avoir coupé le ruban J-Bernard Lalue remercia toutes les personnes présentes et souligna sa satisfaction d'avoir pu, avec les élus de la commune, donner une mairie pratique à la localité. Il pointa un petit regard rétrospectif sur le "t" central et intermittent du toponyme qui posait problème ; notamment dans l'annuaire téléphonique. Il rappela que la principale salle peut réceptionner une centaine de personnes assises.
Claudine Le Barbier se plut à souligner que cette réalisation, selon son avis, était parfaitement adaptée et que vouloir rénover dans l'existant n'aurait pas donné quelque chose d'aussi fonctionnel. Elle revint sur les contrats d'objectifs et précisa que Monplaisant, pendant des années, avait été bien peu vorace ce qui a permis aux élus d'accepter que pour cette renaissance cette commune qui devient, au gré des années, plus importante, ait eu un rattrapage sur l'enveloppe.
Germinal Peiro qui a découvert, depuis peu, cette nouvelle mairie de Monplaisant a profité de sa prise de parole pour se faire le chantre de la sauvegarde de ces multiples entités rurales qui sont l'exception française dans l'Europe. Nous avons, à nous seuls, plus de communes que l'ensemble de tous les autres pays de notre vieux continent. Selon lui c'est une force de motivation citoyenne qui n'aurait pas la même puissance si les communes rurales devenaient moins nombreuses. Il estima que les élus, dont l'immense majorité est bénévole, coûte, selon lui, bien peu compte tenu des indemnités fort modestes que perçoivent ces élus ; N.D.L.R qu'il y a matière à longuement disserter sur le sujet.
Il revint à Dominique Christian, sous-préfète de Sarlat, représentant Jacques Billant, préfet de la Dordogne, de conclure. En décryptant son intervention on peut dire qu'elle trouva que Monplaisant faisait un bon équilibre entre deux pivots, Belvès, cité de services, et Siorac, pôle commercial. Es qualité de représentant de l'état Dominique Christian reconnaît dans la mairie le "sanctuaire" local de la République avec ses symboles forts ; dont une fort jolie Mariane. Elle a bien noté que la carte communale posait problème à Monplaisant. Elle se montra accessible à tout dialogue pour son évolution.
Texte et photos Pierre Fabre.
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