La réunion de vigilance de novembre.
La réunion de ce vendredi 21 novembre tombait plutôt mal. Placée entre deux animations de la vie associative locale plusieurs de ses participants habituels n'ont pas pu y participer.
Elle fut, néanmoins, riche de quatre interventions de qualité.
Claude Hélion, qui rentrait de Sarlat, où l'on se préoccupe beaucoup de l'avenir des structures hospitalières, a donné quelques informations sur cet hôpital de proximité dont l'avenir des services paraît incertain.
Il changea de registre en parlant de l'ouvrage de Raoul-Marc Jennar, essayiste, qui a rédigé un ouvrage d'une soixantaine de pages décryptant "Le grand marché transatlantique".
Raoul Marc Jennar, né le 6 juillet 1946 à Mont-sur-Marchienne (Province de Hainaut), est un essayiste français d'origine belge, spécialiste de politique internationale notamment en ce qui concerne l'Europe mais aussi le Cambodge. Il est docteur en science politique, diplômé des universités belge et française. Militant politique, il est membre du Parti de gauche.
« Quelque chose doit remplacer les gouvernements, et le pouvoir privé me semble l’entité adéquate pour le faire. » Ces mots confiés par David Rockefeller au magazine américain Newsweek, le 1 février 1999, fournissent la clé pour comprendre ce qui se passe depuis une trentaine d’années et qu’on appelle « mondialisation néolibérale ». Déléguer au secteur privé la maîtrise des choix ou, pour l’exprimer à la manière pudique de journaux comme Le Monde ou Les Echoss, « redéfinir le périmètre de l'état », c’est l’objectif du patronat et des milieux financiers.
Cet objectif, est en passe d’être atteint avec le projet intitulé « Partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement ». Derrière les termes anodins pour désigner un accord classique de libre-échange se cache un projet d’une ampleur radicalement différente.
En effet, le 14 juin 2013, les gouvernements de l’Union européenne, ont demandé à
C’est ce que révèle ce livre qui décrypte les 46 articles du mandat de négociation confié par les 28 gouvernements de l’UE à
Sortie le 10 mars.
Prix : 5 euros
Pour commander :
Par courriel à : capbearedition@wanadoo.fr Tél : 06.03.84.21.89
Alain Eymet s'est fait le relayeur d'un concept sur la souveraineté alimentaire, thèse soutenue par
http://www.confederationpaysanne.fr/mc_nos_positions.php?imp
Bernard Malhache s'est ému du phénomène sociétal qui, par le truchement des outils modernes de communication, nous interpelle sur l'écriture manuscrite. Partant d'un long et riche article du journal "Le Monde" qui demande à ses lecteurs depuis quand ils n'ont pas rédigé un texte manuscrit il y a, effectivement, une interrogation citoyenne qui peut paraître préoccupante. Les S.M.S détruisent les acquis de la qualité de l'écriture, tant au niveau de l'élégance de la forme que des dérives orthographiques, qui, pour le moins, sont dévastatrices. De l'autre côté de l'Atlantique on a déjà renoncé à apprendre l'écriture ! Vive le clavier, bannissons les stylographes.
On notera que tous les participants réunis autour de la table ont appris à écrire avec les plumes sergent major.
On peut vivre sans maîtriser les règles élémentaires de l'arithmétique mais on imagine plutôt mal comment on pourrait vivre en ne connaissant plus les tables de multiplication.
Pour clore cette réunion Antoine Rivas, d'une manière fort brève, a abordé son intention de démontrer, dans un support écrit, les manipulations aberrantes de terminologies telles que le pourcentage, la croissance économique et son taux et les projections, à long terme, en partant du P.I.B. Son expertise devrait pouvoir être mise à la portée de tous dans un opuscule d'une soixantaine de pages qui mettrait en relief quelques surprenantes analyses aussi dangereuses que fallacieuses et illusoires.
Nous reviendrons largement sur ces travaux.
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