Le dernier carré.
Jean Lambert, le plus ancien du collectif, a franchi les portes de l'E.P.S en 1940 et, ensuite, a connu la mutation de l'E.P.S en collège moderne. Ce nonagénaire fut un intervenant qui sut donner quelque saveur à ses souvenirs, notamment par son passage aux chantiers de jeunesse qu'il déserta pour rejoindre la Résistance. Il parla d'une réquisition, impayée par la République, qu'il exécuta pour les partisans et que bien plus tard un de ses clients lui rappela, dans la bonne humeur, lors d'une transaction. Il rappela, aussi, qu'il obtint l'adhésion de certains enseignants à la Résistance et bien d'autres détails où la truculence ne manqua pas de poindre.
Ils ont fréquenté l'ancien Collège moderne de Belvès, pour les plus jeunes, et l'École primaire supérieure, pour les plus anciens ; c'est-à-dire ceux qui étaient scolarisés avant la guerre.
Belvès s'enorgueillissait d'avoir une l'École primaire supérieure ce qui était un privilège pour une localité modeste.
Deux "gamins" prirent place à table ; Maryse, professeur des écoles honoraire du Coux, et Daniel Souletis, amené au club par ses amis.
En vertu de l'article 10 de la loi Guizot, de 1833, une école primaire supérieure devait être instaurée dans toutes les préfectures ainsi que dans les autres villes de plus de 6 000 habitants. On notera que le chiffre le plus important pour la population belvésoise, 2529 habitants en 1851, était bien en deçà.
Les écoles primaires supérieures sont finalement supprimées par l'article 5 de la loi du 15 août 1941 due à Jérôme Carcopino. Les écoles primaires supérieures, les écoles pratiques du commerce et de l'industrie et les cours pratiques deviennent des « collèges modernes » ou des « collèges techniques ».
Les cours complémentaires sont en revanche maintenus (de la 6e à la 3e) jusqu'au décret no 59-57 du 6 janvier 1959 portant réforme de l'enseignement public qui les transforme en collèges d'enseignement général (CEG).
Source http://fr.wikipedia.org/wiki/Enseignement_primaire_sup%C3%A9rieur
On a tout de même levé le verrre pour une autre occasion de retrouvailles.
L'association des anciens élèves, dont les piliers sont Michel Carcenac, qui n'a pas pu venir, et Kléber Ferret, va refermer le plumier et, aujourd'hui 12 décembre, ses sociétaires vont, avec une certaine émotion, apurer les comptes en prenant un repas amical à l'Auberge de la Nauze
Les souvenirs de l'E.P.S et du collège étaient naturellement au rendez-vous.
Ce n'est qu'un au revoir pour ces amis.
Photos Pierre Fabre.
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